Féia, terres de conflits et de passion
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 [PV Warsir Theog] Séance d'entraînement pour Barbare bourru !

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AuteurMessage
Warsir Theog
Héros Itinérant
Warsir Theog


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MessageSujet: [PV Warsir Theog] Séance d'entraînement pour Barbare bourru !   [PV Warsir Theog] Séance d'entraînement pour Barbare bourru ! EmptySam 23 Déc - 10:31

Je me baladais dans les rues de Dhür, je ne connaissais rien encore de cette mystérieuse ville ou même de sa contrée. Peu m’importe, c’est en faisant qu’on apprend comme me dirait Hidlavor ! Et c’est ce que je m’apprêtais à faire !

Je passais devant un panneau d’affichage au milieu d’une grande avenue plein de carrefour. Surement l’allée principale de la ville. Sur le panneau d’affichage un sceau rouge sang attirait mon attention. Sur le papier vieilli je pu lire : " Séance d’entrainement pour Barbare Bourru ! ". C’était parfait ! Des barbares comme moi. Ils pourraient peut-être m’apprendre deux ou trois trucs intéressants. J’arrachais le papier et rentrais dans la taverne derrière le panneau.

Dedans des tas de personnes de différentes races mangeaient, parlaient, s’esclaffaient à tout va.

La musique du piano à cordes berçait la scène d’un mouvement entraînant.
« Bonjours citoyens de Dhür ! Quelqu’un pourrait-il m’informer d’où je peux trouver ces barbares ? » Je brandissais fièrement le vieux papier.

La musique se coupa d’un coup et toutes les personnes présentes se retournèrent choquée vers moi. Soudain un sentiment de honte intense me frappait. « Non enfin bon, vous voyez, si vous les connaissez dîtes SVP eheheheheh… ».

« Moi je les connais. Je peux t’emmener chez eux si tu veux. » Un homme dans le fond de la pièce seul. Le crâne rasé et des cicatrices partout. Pas le genre de gars aimable à qui tu as envie de faire confiance. Mais c’était le seul à avoir répondu à mon appel. Donc bon.

Je m’approchais de l’homme tandis que la taverne reprenait son brouhaha habituel. « Vraiment vous les connaissez ? »

L’homme crachait un molard gros comme moi. « Non je les connais pas.
Mais je sais où ils crèchent. Dans le vieux temple au fond de la 4ème rue du grand carrefour. »


« Très bien merci pour l’information. » Je commençais à me lever mais l’homme pris mon avant-bras.
« Lâchez moi. » Dis-je sans retenir ma colère qui était maintenant palpable.

« Tu devrais faire attention à toi petit, les gens d’ici n’aime pas trop les grandes gueules comme toi. »

Je me positionnais en arc de cercle face à lui tandis que mon bras commençait à chauffer dans sa main. La brûlure suffît à le faire lâcher prise en criant de douleur.

« Je ne suis pas une grande gueule. » Je m’en allais ne faisant attention qu’à mes pas et non le silence qui s’était installé derrière moi.



« Excusez-moi gente dame ? » Une voix parmi un bruit constant de passage.

« Un aussi joli garçon que vous ne m’avais pas appelé comme ça depuis ma jeunesse aaaaah. » La voix de la vieille dame à qui je m’adressais avait un ton râpeux et un peu baveux.

« Pouvez-vous m’indiquer la 4ème rue du carrefour s’il vous plaît ? » dis-je d’un ton aimable un peu gêné par sa remarque.

« Oui. Très bien. Vous voyez le court d’eau devant nous, à sa droite un panneau lumineux montre l’entrée de la droguerie du coin. Vous empruntez cette route et vous y êtes. » Dit-elle en manquant de perdre son dentier.

« Oui, parfait merci ! » je m’en allais brusquement espérant qu’elle ne le perde pas sur moi.

Après avoir traversé la rivière à la nage (comment font les gens ici ?) et m’être embrouiller avec un enfant parce que je l’avais mouillé en sortant, je réussis enfin à atteindre mon but. Le temple du Devadatta.

Devant la grande entrée, personne ne montait la garde. Etrange pour un temple encore en activité me dis-je. J’entrais doucement, prudemment.
Les porte s’ouvrirent sur un magnifique jardin quoique peu entretenu. De belles plantes de variétés différentes, beaucoup de mauvaises herbes, des ronces et des trous peuplaient ce décor enchanté par un silence paisible.

« Excusez-moi ? Il y a quelqu’un ? » Je n’eu presque pas le temps de finir ma phrase que d’un arbre à ma gauche jaillit un enfant portant un uniforme du temple avec une casserole sur la tête. Il brandissait une cuillère en bois.

« Arrêtez-vous étranger ! » Son regard était sérieux malgré ses 7 jeunes années qu’il montrait.

« Sinon quoi minus, tu vas me frapper de ta cuillère pourfendeuse ahahah. » Dis-je d’un ton moqueur un peu narquois.  

« Nisko maintenant ! » Un deuxième garçon un peu plus vieux cette fois fondait sur moi, accroché à une corde. Avec la surprise je n’eu pas le temps de réagir. Je tombais à la renverse.

« Ouaaaaaaaaais ! » Criaient en cœur les deux mini-barbares victorieux.

« Quelles petites pestes… » Je me relevais difficilement, autant pour mon ego que physiquement. « Très bien les fripouilles, quelqu’un ici donne des séances d’entraînement pour barbare vous pouvez me l’indiquer ? » j’essayais de cacher temps bien que mal ma frustration.

« Tu les as devant toi, Nisko et… »
« Hachi les deux grands barbares ! »

Leurs chants en cœur commençaient à vraiment m’énerver. Mais je me souvins que sur le papier il était signé N et H.

« Oh ! Dîtes moi que c’est une blague. Pourquoi avez-vous mis cette affiche ? » Cette fois la frustration s’entendait clairement dans mon ton de voix.

« Ne nous prends pas pour des débutants ! Nous sommes les gardiens des secrets ancestraux de ce temple. » Nisko parlait fermement et paraissait plus adulte que son ami aux jambes courtes. Je dirais aux alentours de 13 ans.

« Oui et pis d’abord on est trop fort aussi ! » Malheureusement ses travers de langage trahissaient Hachi.

« Secrets ancestraux hein ? Pourquoi vous ne me diriez pas simplement pourquoi il vous faut un barbare bourru ? » Cette affiche piquait encore ma curiosité. Et deux enfants laissés à l’abandon dans un temple ne pouvaient vouloir qu’une chose d’un guerrier. Une protection.

« Notre clan rival qui nous a déjà quasiment éradiqué cherche à nous tuer pour de bon et il ne reste que nous pour défendre ces secrets. Si en échange d’une leçon tu acceptes de nous débarrasser de ces bandits et que tu promets de ne jamais révéler ce secret alors nous te ferons grâce de ta présence en te laissant partir la vie sauve. » Ouah ! Pour un gamin Nisko parlait comme un homme eheh. Je les aime bien enfin de compte ces petits.

« C’est d’accord. Ils sont combien dans votre clan rival ? »

« Trois. » Répondu Hachi timidement.

« TROIS ?! C’est quoi vos clans à moitié morts là ? » Cette fois mon énervement laissait place au déconcertement.

« Il faut savoir que depuis l’industrialisation des villes les clans de campagnes comme le nôtre meurent à petit feu Monsieur. » Il récitait ça comme si on lui avait appris par cœur. « Auriez-vous une pièce pour un moine itinérant svp ? »

« Non mais tu te fous de moi ?! » Dis-je frappant de mon poing la tête de l’aîné. « Tu crois vraiment que je vais te filer des pièces après ce coup-là ? »

« Très bien désolé monsieur, s’il vous plait ne me frappez pas ! » Nisko pleurnichait.
« Oui s’il vous plait mon bon monsieur » Hachi complétait.

« Je ne vais plus vous frapper promis mais tenez-vous à carreaux. » Mon ton était ferme. Je ne voulais pas qu’ils pensent qu’ils m’avaient à la bonne. Même si c’était un peu le cas.

« Oui chef ! » Les deux voix à l’unisson retentirent fièrement. C’est incroyable la capacité qu’ont les enfants de passer du rire aux larmes en un éclair eheh.

Après m’avoir accueilli dans leur temple et m’avoir offert un repas les deux garçons ne furent pas avares de mots. Ils m’expliquèrent comment la guerre des clans avaient déchiré son clan et le clan adverse jusqu’à ce qu’il ne reste que deux enfants à garder un tombeau sacré rempli de secrets.

Tandis que du côté adverse trois bandits c’étaient auto-proclamé chef de l’ancien clan déchu. Ils venaient souvent piller ce qu’ils pouvaient où ils le pouvaient et plus fréquemment, le temple des deux bambins. Il n’est pas dur de deviner pourquoi. Comme disait Hildavor : « Il est plus simple d’embrocher un nouveau-né que ses parents ».

« Fous m’avfez parlé de teFniques anFestrales ? » Dis-je m’empiffrant d’un bol de nouilles encore chaudes.

« Oui. Nous possédons les légendaires techniques d’entraînement des 7 épéistes de légende ! »
Dit fièrement Nisko.

« Oh je vois. Il est vrai que j’aurais bien besoin de m’entrainer à l’épée ! Avec Hildavor je n’ai pratiquement entraîné que mes signes. »

« Qui est Hildavor ? » demanda Hachi, curieux.

« C’est… » Je marquais une pause me rappelant le jour où nous nous sommes séparés. « C’était mon maître autrefois. »

« Pourquoi ce n’est plus ton maître ? » dit Hachi les yeux pleins de doutes.

« Ce n’est pas important, on s’est juste séparé… Allez ! Fini les histoires on va se coucher ! Demain on a du pain sur la planche ! » je me levais en portant Hachi sur mes épaules. Nisko suivait le pas, calmement.

Cette nuit là je dormais comme un loir. Le lendemain aux aurores je fût réveillé par Nisko qui prenait très à cœur son rôle de maître. D’ailleurs il lui semblait une bonne idée que de me verser de l’eau glacée sur le visage pour me réveiller.

« Non mais ça va pas le nain ?! » Je sautais du lit vite refroidit par l’eau glacée.

« Allez, allez, si tu veux battre ces voyous il va d’abord falloir que tu apprennes deux ou trois trucs sur le maniement d’épée et on n’a pas beaucoup de temps alors bouge-toi ! » Nisko semblait vraiment beaucoup trop prendre son rôle à cœur.

« Oh ça va le petit. Je te signale que j’ai déjà suivi un entrainement auparavant, je sais comment manier une lame. » Je baillais et me grattais la tête.

« Oui, on a pu voir ça avec ta démonstration d’hier après-midi… » Son ton était bien trop condescendant pour son âge.

« Oui ça c’est sûr ahahahahah » Il ne manquait plus que Hachi pour ponctuer ses phrases de rires gras. Je suis garni.

« D’accord très bien. On commence par quoi, oh grand maître des sabres ? » j’essayais de bien faire l’emphase sur le « maître » afin de bien lui faire comprendre que je ne le prenais pas plus au sérieux maintenant.

« Déjà tu vas devoir regarder ces parchemins, ils montrent des positions de bases qu’il faut que tu connaisses si tu veux maîtriser ton épée. Tiens, il y a ceux de maître Harui qui était un mettre des lames courtes et ceux de maître Takoru qui se battait avec une chaîne, je crois savoir que tu cumule ces deux critères ? » Ouah, on a beau dire, le petit avait fait ses devoirs. Finalement je vais peut-être vraiment apprendre quelque chose avec eux.

« Génial. De la théorie. On ne peut pas plutôt directement passer à la pratique ? » Les vieux bouquins m’ennuyaient plus qu’autre chose. Le combat ça s’apprend en faisant, Hildavor en était convaincu et moi aussi.

« Sais-tu pourquoi nous avons réussi à te renverser aussi facilement hier ? » Nisko me regardait sérieusement. Trop sérieusement.

« Parce que vous m’avez tendu un piège et que comme vous n’êtes que des enfants je n’ai pas pris la peine de riposter ? » J’arborais un sourire malicieux.

« Tout faux ! Tu es une brute ! Tu es fort je n’en doute pas, mais la force seule sans maîtrise, sans préparation, ce n’est que de la rage pure qui te consume et te rend sujet à perdre l’équilibre très vite face à un adversaire un tant soit peu malin ! Les positions sur ces parchemins t’aideront à te préparer au mieux à faire face à ton adversaire. » Ce gamin ne cessait de m’épater. Même si son ton ne me plaisait pas du tout, il avait le mérite de vouloir m’apprendre quelque chose qui allait réellement m’être utile au combat. Hum. J’allais l’écouter.

« Très bien grand chef ! Je lis les vieux papiers, mais après on se fait un cours de travaux pratiques à l’ancienne d’accord ? » Je serrais mon poing victorieusement à l’idée de pouvoir me défouler un peu.

« C’est entendu. Je te laisse à tes lectures, Hachi et moi allons essayer de trouver de la nourriture pour ce midi. » Il partait l’air toujours aussi sérieux.

« A toute à l’heure Warzi ! » Hachi tenait la main de son grand frère tout en m’adressant un aurevoir de l'autre main. Je lui rétribuais avec un sourire satisfait.

« Bon. De la lecture. Youpi, autant m’y mettre maintenant. » Je passais en revu toutes les pages. Il y en avait tellement. Ça me paraissait interminable.
Finalement après quelques heures, j’avais lu et appris la plupart des positions de base, du corps et du maintien de l’épée.

« Ils en mettent du temps. Je meurs de faim ! » Cela faisait maintenant 4 heures que les deux enfants étaient partis. Je n’avais aucune nouvelle d’eux. Je décidais de me diriger vers la porte d’entrée du temple afin de les chercher dans la rue.

« Non arrêtez ! Laissez-nous ! » Le cri de Hachi retenti comme une plainte souffrante.

« Qu’est ce qu’il se passe ici ?! » Devant moi trois bandits, Un mince et grand, un regard de tueur pas de doutes. Le deuxième plus petit et gros, une tête de bourru comme on en voit rarement. Le troisième enfin, la tête pleine de cicatrices ! Mais oui ! C’était l’homme qui m’avait indiqué le chemin du temple, je le reconnu grâce à son bandage à la main gauche, une brûlure qu’il avait hérité de notre dernière rencontre eheh.

« Patron ! C’est le gars qui m’a brûlé ! Cette espèce d’abruti à la taverne ! » Son regard était moitié empli de peur moitié de rage.

« Je vois. Alors c’est toi le nouveau garde du corps des gamins ? Ahahah. On va bien s’amuser. » Il avait un ton sérieux et arrogant. Une vraie plaie à n’en pas douter. C’était donc le plus grand le chef, comme c’est commode.
« On commençait justement à s’ennuyer de frapper des gosses. » Il lâchait le col de Nisko qui avait le visage tuméfié de bleus.

« Bande de raclures. » La rage commençait à monter en moi. « On dirait que les travaux pratique vont commencer plus tôt que prévu eheh. » Je me mis en posture de combat. J’avais dégainé mon épée Goultarde.

« Laissez-le-moi les gars. Ça me fera un bon échauffement. Eheheh. » Il dégainait à son tour son sabre et avançait vers moi.

Je bondis sur lui. Un coup d’épée, un autre puis un autre. Il pârait chacun de mes coups avec son sabre. Je reculais.

« Et bien c’est tout ce que tu as ? Je ne m’attendais pas à grand-chose mais je suis tout de même déçu ahahah. » Il reprit sa posture de combat prêt à fondre sur moi.

La poisse. Il maîtrise l’art du sabre, on ne peut pas dire le contraire. Ce combat s’annonce plus redoutable que ce que j’avais imaginé.

« Amène-toi, tu vas voir ! » Je criais maintenant de rage.

« Si tu insistes. AAAAAAAAAAAAAHHHH ! » Il bondit sur moi en une fraction de seconde. Je réussi à parer un coup, puis le deuxième mais le troisième vint se loger dans mon bras gauche. Un effluve de sang en jaillit.

« AAaargh ! » Je bondis en arrière pour m’éloigner de lui. Que vais-je faire ? Son niveau au sabre est bien meilleur que le mien et je ne peux pas l’attaquer à main nu s’il se bat au sabre. Sans parler du fait que je suis blessé au bras gauche maintenant, cela va limiter mes mouvements.

« Maîtrise… La… Maîtrise… » Nisko jonché sur le sol, balbutiait quelques mots à mon encontre.

La maîtrise. La force brute sans maîtrise n’est rien. Bien sûr, les techniques de positionnement. Il faut que je les utilise, c’est ma seule chance de triompher. Je vais le maintenir à distance grâce à la technique de lancer de chaîne de maître Takoru.

Ni une, ni deux j’empoignais ma chaîne avec ma main droite et la lançais de toute mes forces vers mon adversaire. Il paraît le coup mais on pouvait lire sur son visage de la surprise. Je profitais de mon avantage pour lancer une deuxième fois mon épée, cette fois-ci sur son flanc. Bingo ! C’est l’angle mort de ses parades. L’épée vint se loger entre ses côtes et une gerbe de sang s’étalait sur le sol.

« Enfoirééééés ! Aah… J’ai mal… » Le chef de bandits n’affichait soudain plus son air sûr de lui. A la place il arborait un visage plus craintif et enragé. « Les gars allez-y ! »

Le plus gros des trois courait maintenant vers moi, prêt à me foncer droit dessus. Je lâchais ma chaîne pour pouvoir me mouvoir plus aisément. J’esquivais de justesse la ruée du bourru. Pendant ce temps le chef dégageait avec difficulté l’épée de son flanc. J’exécutais les signes du sang pour sang afin d’enflammer mes avant-bras et mes poings.

« Tu es mal tombé avec moi gros plein de soupe. Le combat à main nue c’est ma spécialité eheh. » Il lâcha un grommellement et se rua de nouveau sur moi. Avec mes poings enflammés je le frappais au niveau du visage. Il criait de douleur tandis que le feu faisait fondre sa peau.

« Ça suffit ! Tu nous reverras l’étranger ! » Leur chef avait décidé de battre en retraite maintenant qu’il avait délogé mon arme. Ils s’enfuirent aussi sec.

Mes poings s’éteignirent. « C’est ça dégagez. Et que je vous revois plus ici. » J’avançais vers Nisko pour m’assurer de son état. Son visage était couvert de bleu et une trace de sang sortait de sa bouche pour rejoindre son menton. Il avait besoin de soin mais devrait être sur pied dès demain matin.
Je le pris dans mes bras, Hachi me suivait silencieusement, seul le bruit de ses sanglots ponctuait ma marche.

« Ça va aller ne t’inquiète pas Hachi. Ton frère est un vrai guerrier, tu verras, demain il sera sur pied. » Dis-je arborant mon sourire le plus rassurant possible.

« Et votre bras monsieur Warsir ? » Ses yeux étaient emplis de larmes.

« Ça ce n’est qu’une égratignure ne t’inquiète pas eheh. Montre-moi plutôt où vous ranger la boîte des premiers secours. » Je lui fais un clin d’œil. En vérité ce n’en était pas une et mon bras me lançait sans cesse. Il ne m’avait pas raté le bougre. Enfin. Ma guérison devrait en venir à bout dès demain matin également.

Je passais le reste de l’après-midi au chevet de Nisko, à lui appliquer des pommades et à changer ses pansements. Hachi restait à côté de moi, silencieux.

Le soir il repris ses esprits. « Les bandits où sont-ils ! » Nisko ne devait pas se souvenir de l’affrontement.

« Du calme grand frère, Warsir les a faits s’en aller pour de bon ! » Dit Hachi la flamme du bonheur allumée dans ses yeux. Le bonheur de voir son frère se réveiller en bonne santé.

« Exactement. A mon avis ils ne reviendront pas de sitôt. Mais pour être sûr je vais quand même rester une semaine de plus, au cas où ils récidiveraient. » Je lui appliquais une serviette d’eau froide sur le front.

« Merci beaucoup Warsir. Tu nous as sauvé mon frère et moi. Je t’en suis éternellement reconnaissant. » Son regard était sérieux comme à son habitude et ses mots me touchèrent énormément.

« Arrête de divaguer le môme ! Il faut que tu te reposes eheh. » Je m’en allais prenant Hachi avec moi pour pouvoir le laisser dormir.

Finalement dés le lendemain matin il était de nouveau debout. Cette fois-ci il vint me réveiller calmement sans eau glacée ahah. Je continuais mon entraînement avec eux jusqu’à la fin de la semaine. Nous n’avions pas vu les bandits depuis cette fois-là, aussi je décidais qu’il était temps de m’en aller.

« Allez aurevoir les petits guerriers ! Prenez soin de vous ! » Je n’ai jamais aimé les adieux. Aussi je fais en sorte de paraître le plus détaché et joyeux possible pour ne pas rendre la scène trop dure.

« Aurevoir Warsir. Souviens-toi que tu seras toujours le bienvenu dans notre temple. » Nisko restait sérieux comme à son habitude. Mais je vis dans ses yeux qu’il semblait touché de mon départ. Ces gosses n’avaient encore jamais rencontré quelqu’un d’aimable envers eux depuis la chute de leur clan.

« Sniff sniff. Aurevoir sniff Warzi sniff. » Hachi pleurait toutes les larmes de son corps.

Je m’abaissais à son niveau. « Hé Hachi. Sois fort, on se reverra un jour. Les grands guerriers ne pleurent pas lors des adieux car ils savent que ce n’est que temporaire. » Je posais ma main doucement sur sa tête.

« Sniff. C’est de Hildavor sniff ton maître ? » Ses yeux se levaient vers moi laissant couler d’autres larmes.

« Non. Ça c’est de moi eheh ! » Je me levais d’un coup et partais du temple.

Une fois arrivé devant la porte, une larme coulait malgré moi sur mon visage. J’essuyais cette larme d’un revers de main et je souris de plus belle.

Vous me manquerez les mini-barbares. A la prochaine !

Fin.
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