Hydro-miel: la recherche de l'or liquide.

Terreur des bacs à sable Messages : 44 Date d'inscription : 28/02/2018

Je me demande si un jour j'aurai d'aussi belles armes que celles de la jarl ; ou de sa fille ; même ma grande sœur a ses javelines et ses propulseurs, dont elle s'est déjà servi pour chasser de grands animaux ainsi que les orques. Je n'ai pas eu l'âge d'aller courir les plaines et les glaces arme en main avant d'arriver à la capitale woktane ; maintenant, c'est fini : jamais Niiz ne voudra que je touche à tout ça si je n'ai pas une raison de le faire. Une bonne raison. Une raison qui implique quelque chose de sérieux. Finalement, peut-être que nous affronter avec les espadons dans la neige n'était pas une assez bonne raison pour me servir d'excuse … je me demande si Warui voudra bien qu'on s'entraîne ensemble, un jour. Mon oreille se détache des retardataires restés au bar pour retourner à ce qui se dit au sujet de « la grande ». Lily. Celle qui est à l'hopital mais n'y est pas parce qu'elle est malade.

Et Lily est grande comment ? Ça lui ferait plaisir, un vêtement ? Ou alors …,

… sinon, si elle travaille avec des médecins, ça lui ferait plaisir d'avoir des herbes et des remèdes d'ici ? Niiz (c'est ma grande sœur) est médicaliste. Je peux lui demander si elle a pas des produits qu'on ne connait pas trop à Dalentour ? Ou alors du manger !

Pilier de bar Messages : 240 Date d'inscription : 27/01/2018

En tout cas, ce qui était sûr c'est que le gamin manquait pas d'énergie. On commençait à anvancer dans les rues, nous rapprochant du marché. Mais c'est qu'il s'accrochait à ma guitage comme une pieuvre à son rocher celui-là. S'il continuait comme ça, il allait exloser les cordes. Mais son entrain avait quelque chose de divertissant, c'est le moins qu'on puisse dire. En attendant, à toutes ses questions ou conseils (dont je n'ai retenu que des mots clé tellement il alignait les phrases les unes sur les autres), je répondis simplement:

- Oui.

Tout lui fait plaisir. Dans les faits elle voulait rien mais si je lui rapportais un caillou elle serait toute contente. On arrivait parmis les étales, les senteurs des produits épicés (pas de doute, ils importaient dans la région) titillait les narines. Et y'avait pas mal de monde: des gens préssés, des vieux qui se promenaient, des jeunes qui se couraient après. Rhyas et la petite Sytha me suivaient. C'était pas pour me déranger, mais ça mettait carrément mes plans à l'eau. Chiper des trucs sur les étales devant l'espionne de la Jarl... eheh... ça allait barder pour mon matricule. Et ici. J'ose même pas imaginer la tronche du vieux s'il l'apprenai. Est-ce qu'on pratiquait l'écorchement à Dalentour ? Il remettrait ça à la mode. Bref, nous avancions tranquillement, je m'arrêtait parfois devant quelques étales, le plus souvent, comme l'avait deviné le gamin, plantes, vêtements (mais la c'était la galère), nourriture,... Oh, j'étais certain que c'était à la taille de ses mains ça.

- Ah, écoute Rhyas, je crois que finalement je vais laisser tomber pour cette fois. Le temps que je cherche et que je me décide tu devrais rentrer avec les gosses, ils risquent d'attraper froid. Sourire de beau gosse, fait ton sourire de beau gosse, fallait qu'ils partent: j'avais trouvé.

Future matriarche du clan Sytha Messages : 543 Date d'inscription : 24/04/2017

Warui regardait partout avec intérêt, son épée laissait une petite trace dans la neige et la pierre des dalles de la ville. Rhyas suivait Erwin mais gardait le pas calculé pour rester auprès de la petite. Il lui restait un peu d'or. Elle prendrait quelque chose pour Elleira, sans contrevenir à sa diète. Elle allait un peu mieux aujourd'hui, capable de gérer sa province. Un fruit le ferait plaisir. Une sucrerie n'était pas avisée.

Erwin regardait partout, un peu n'importe quoi. Élizabeth était peut-être ce genre de personne au goût variés à qui tout fait l'affaire. Avec Shelumiel qui le collait et lui arrachait presque son instrument, il ne bougeait pas bien vite. Les petits regards parfois. Il voulait s'assurer qu'elles le suivaient? Après quelques moments de plus, il leur proposa de rentrer. Ryas alla chercher Shelumiel pour le décrocher et le ramener auprès d'elle.

- Vi ser for å kjøpe deg en gitar av deg, ok? lui dit Rhyas puisqu'il semblait si attiré par l'objet. C'est bon, on t'laisse. Tu r'viens pas avant Yule? C'bien ça?
(On verra pour t'acheter une guitare bien à toi, d'accord?)

Warui jeta un coup d'oeil vers Erwin, pendant que Rhyas les prenait par la main pour les ramener à la maison. Elle lui fit un 'au revoir' gestuel. Si ils voulaient encore jouer, il y avait les jardins.

Terreur des bacs à sable Messages : 44 Date d'inscription : 28/02/2018

Je suis soulevé de terre comme si je ne pesais rien du tout ; mes doigts lâchent la bandoulière, mais j'ai encore la main tendue quand je suis ramené en arrière. J'ai une toute dernière tentative désespérée de pincer les cordes avant de finir à côté de la grande farïd au poil sombre. L'humain ne veut pas de nous après lui : il commence à s'éloigner, et l'ombre près de moi le salue de la main. Je tire un peu sur la manche de la protectrice de Warui, sans comprendre :

Mais on n'a pas froid … on doit vraiment y aller ?

Même avec toutes les suppliques du monde, je crois que c'est peine perdue : nous regardons Barbe Drue s'éloigner, Gersi et moi, jusqu'à disparaître dans la distance. Les gens qui ne sont que de passage ici ont toujours beaucoup à faire : ils n'habitent déjà pas ici, eux, alors ils doivent souvent se presser pour faire tout ce qu'ils veulent. Ils sont comme les marchands : ils vont et viennent avec les saisons, mais on est toujours sûrs de les revoir quand c'est le meilleur moment pour eux de venir faire leurs ventes. Ils avaient l'air de se connaître, la grande farïd et lui : je pense que ce n'est pas la dernière fois que nous croiseront l'homme à la guitare dans ces rues.

Au revoir !