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 Jinendra Devaraja

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Jinendra Devaraja
dit « Le Cordial »
Jinendra Devaraja


Messages : 114
Date d'inscription : 04/03/2018

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MessageSujet: Jinendra Devaraja   Jinendra Devaraja EmptyDim 4 Mar - 12:06

Jinendra Devaraja

dit « le Cordial »



Surnom : Mon maître a pour surnom thare « le Cordial » ; il propose beaucoup de surnoms pour qualifier toutes les nouvelles figures qui se font connaître dans l'archipel (le seul, l'unique!) mais il a reçu celui-ci. Je ne suis pas autorisé à communiquer ici son nom véritable, quand bien même je le saurais. De vous à moi, d'aucuns le surnomment parfois le Sombros, à l'image du dragon ; du moins, d'aucuns se cachent parfois pour le surnommer ainsi.

Âge : Il est au nombre des premiers Thares – du moins, des premiers Dalentiens qui ont posé le pied ici. Donc, son âge réel devrait tourner autour de quatre ou cinq siècles … cette période de colonisation est assez floue dans sa chronologie, mais mon maître fait toujours part d'une infinie nostalgie à ce sujet. Si vous devez juger l'apparence de son enveloppe automate, lui donner un âge définitif risque d'être difficile, à moins que vous ne sachiez en évaluer précisément la facture. Sinon, parmi ses corps d'emprunt préférés, il compte trois fils de respectivement 10, 39 et 43 ans.

Sexe & Genre: N'avancez jamais devant lui qu'une liche est au-dessus de toute notion de sexe biologique : il a été un homme, ce qui fait de lui quelqu'un à ne jamais rapprocher d'une femme. Ses trois garçons préférés sont des véhicules masculins qui n'ont jamais eu aucune autre intelligence que la sienne, et se voient plus comme mon maître lui-même que comme individus sexués ou genrés.

Orientation sexuelle & romantique : Il n'a jamais eu de comportement … reproducteur, dirait-on, avec autre chose qu'une femme – à ma connaissance, du moins, mais peu de choses sont laissées secrètes autour de Monsieur Devaraja. Son opinion sur le sujet est assez tranchée : il ne reconnaît pas aux femmes d'autre fonction, en dehors des esclaves, mais reconnaît que les hommes peuvent être tentés d'aller chercher leur plaisir ailleurs ; il l'accepte en insistant bien sur ce que chacun doit savoir rester à sa place et ne pas consommer ces menus plaisirs de façon déviante.

Race : Il se défini comme humain par essence, et je vous déconseille de prétendre faire des liches une race à part entière devant lui.


Personnalité


Caractère : Mon maître est bien-entendu le meilleur des hommes et vous vous doutez certainement que je suis bien incapable de tarir mes éloges à son propos. La liste de ces éloges est toutefois assez longue, et je suppose que vous me saurez gré de vous l'épargner. Ce qu'il est facile de reconnaître au sujet de Jinendra Devaraja est son incroyable prodigalité à destination de qui est vu comme un visiteur placé sous sa protection. Il offre sans compter gîte, couvert, esclaves et richesses à la mesure de ses invités ; et, parfois même, au-delà de cette mesure. Ces pacotilles, ces petites vanités, comme il en parle, ne sont rien en comparaison de ce qu'il peut tirer d'une relation nourrie de ces petits riens ; le monde social est une scène, et tout est jeu où la victoire ne serait qu'une simple affaire de pari, pour mon maître bien-aimé. Un jeu où il se montre aussi mauvais perdant que joueur : il doit toujours avoir la main haute, et insistera pour reprendre du début une partie perdue – sa nature même de liche lui sert très probablement de défi lancé à la Vie. Collectionneur insatiable, tout ce qu'il admire ou attire un quelconque intérêt de lui, mon maître se doit de le posséder : c'est le désir qui le fait vivre. Pas la rage ; je ne sais même pas s'il peut l'éprouver au fond de sa carapace froide, même quand il la fait fonctionner à plein régime quand il est grisé par le démon du jeu. Ce n'est pas non plus l'amitié, l'affection, ni même l'amour : je doute qu'il en saisisse seulement le sens, puisqu'il n'entre pas dans d'autres rapports que ceux de consommation mutuelle : selon lui, les gens, bêtes comme hommes, ne sont rien de plus que des ressources dont on peut disposer à loisir ; ce serait le but ultime de tout un chacun que de se tenir assez haut dans la hiérarchie pour ne plus pouvoir être la ressource de quiconque. Je pense, et ne le lui répétez pas, mais je pense qu'il a peur, toujours, continuellement, sans arrêt ; je crois qu'il a peur de perdre, surtout le contrôle de lui-même.

Physique : C'est très difficile de décrire mon maître Jinendra : pas à cause des nombreux visages qu'il peut incarner, mais surtout parce que son véritable corps se résume en fait à son phylactère, et que je ne l'ai jamais vu. Je ne sais pas quel est l'objet dans lequel il se trouve et que ses différents corps doivent tous avoir sur eux ou à proximité pour rester sous son influence. Je suppose seulement qu'il doit être en contact continuel avec ses différents véhicules de chairs comme de fer. Je vais m'attacher à vous décrire ce à quoi il ressemble lors de ses plus fréquentes apparitions, c'est à dire, entre ses présents 13 fils, les trois qu'il préfère piloter en public, en plus du golem qu'il s'est fait construire à la mesure de son inhumanité. Pour commencer, il n'est pas un seul de ses fils qui ne soit régulièrement rasé, peu lui importe son âge : il profite de la surface de peau supplémentaire pour se faire chaque fois couvrir de tracés de protection, vecteurs aussi d'une meilleure emprise sur ses différents corps qu'il nourrit des sangs et des viandes les plus propre à en développer les résistances et puissances magiques, ceux de dragon notamment. Il en résulte que ses apparences organiques s'avèrent vite et toutes aussi hautes que musculeuses, ce qu'il encourage en laissant pour quelque seul loisir à ses fils celui de développer aussi bien leur force que leur adresse par un exercice constant. Il s'en voit comme l'esprit, l'âme, le cerveau, et n'a à leur offrir pour seule nourriture mentale que quelques cours de la morale qu'il souhaite leur inculquer. Ces fils sont tous similaires à l'extrême : il prend soin de sélectionner les traits les plus proches de ceux qu'il possédait à l'origine pour les préserver et aider ses corps à mieux accepter son âme pour qu'ils résistent plus longtemps. Voilà pourquoi il ne gaspille ni ne marie aucune de ses filles. Sa peau est toujours hâlée, son œil attentif mais amusé de tout ce qu'il voit ; et même enfant, on est encore capable de voir se dessiner une musculature carrée sous les joues potelées et la ligne agile. Quant au corps mécanique qu'il arbore en circonstances plus guerrières, c'est un automate bâti plus près du sol que son mètre 90 coutumier pour en garantir l'équilibre et la force : solide malgré la légèreté de sa constitution, il n'est pas réfléchi pour les épreuves de vitesse, mais de résistance et d'attaques brutales. Les yeux dessinés sur son heaume sont un leurre : il a troqué sa vue contre une excellente sensibilité thermique ainsi qu'une oreille certaine pour l'écholocation ; rien de ce qui est autour de lui ne lui échappe jamais, comme s'il parvenait à avoir des yeux derrière la tête. Mais les surfaces normalement transparentes sont aussi opaques pour lui que le plus épais des boucliers ; et ceux qui savent s'approcher en silence peuvent briller tant qu'ils veulent : s'il n'en sent ni le son, ni la chaleur, leur approche lui échappera tout à fait.

Point(s) fort(s) : Il est extrêmement malaisé de savoir ce que pense mon maître : plus tout à fait humain, vivant dans un Umwelt qui n'a souvent plus rien de commun au nôtre, il peut avoir des réactions tout à fait imprévisibles qui le poussent, comme on le ferait aux échecs, à sacrifier de sa propre personne si cela peut lui permettre de s'approprier la main haute sur la partie. Quand il habite son golem, il est pratiquement impossible d'arriver dans son dos : ce « dos » n'est d'ailleurs qu'une illusion créée par le côté où il se plaît à orienter son heaume. Sa force, couplée à sa manipulation avancée de l'électricité, le rendent particulièrement redoutable dans le climat humide des mangroves et des bayous de Tharen.

Point(s) faible(s) : La bêtise crasse de ses fils : si je constate que ce sont ceux d'entre-eux avec lesquels il se déplace le plus qui voient leur facultés devenir miroir des siennes, ils sont perdus quand ils ne se sentent pas guidés par lui. Ils n'apprennent rien par eux-même et profitent seulement en parasites de l'intelligence paternelle. Il est aussi plus empêché par des alliés que secondé : ses attaques meurtrières couvrent de grandes zones indifférenciées qu'il rase très volontiers de tout décor. Si, sous son corps mécanique, il résiste assez bien aux coups et à la chaleur, ce n'est pas le cas de sa radio qui lui permet de Réciter : elle est située au niveau du torse et se retrouve assez facilement endommagée puisque ses composantes fragiles doivent toutefois conserver un accès suffisamment clair à l'air libre pour faire vibrer les mots les plus puissants. Il ne compte pas sur ses maigres aptitudes de Traceur, bien en deçà de ses capacités à formuler ses sorts et qui ne lui servent finalement que de soutien quand il cherche à améliorer ses corps ou à poser sa marque sur ses esclaves. De plus, son temps d'adaptation entre les différents sens à disposition de chacun de ses corps demande des pauses plus ou moins longues : il ne peut pas passer de ses fils à son armure sans être particulièrement déstabilisé. Peu importe son corps, j'ai aussi remarqué sa grande amplitude de mouvement qui peut être employée à l'avantage de plus petits adversaires, fussent-il bâtis en force tout comme lui, ou plus en finesse. Vous l'aurez compris, en combat, et à l'opposé complet de son comportement dans les relations plus commerciales, mon maître n'est pas homme à faire dans la dentelle, ni même la discrétion.


Histoire


Famille : Ses 13 fils, leurs épouses ainsi que les veuves de ses défunts garçons. La place des filles se confond parfois avec celle des épouses et des favorites. Il voit comme ses propres enfants ceux qu'il tire de ses fils et parfois de ses filles. Tous ne sont conservés qu'à titre reproducteur et n'ont pas de meilleure vie, à mon sens, que mes pairs esclaves.

Lieu d'origine : Il est autrefois venu des confins de l'Empire pour être parmi les premiers à marcher sur notre bel archipel.

Passé : Il est difficile pour moi de remonter à l'origine des jours de mon maître ; c'est à peine si celui-ci doit encore réussir à se faire une image de son enfance : je doute qu'il serait le même s'il pouvait seulement se souvenir du visage d'une mère. C'est peut-être précisément ce manque qu'il cherche à combler en amassant encore et toujours plus alors qu'il dévore la vie à pleines dents. Quand l'Empire où il est né a commencé à poser ses premières limites à son ambition, mon maître à commencer à tourner son regard vers d'autres terres à plier : celles-là même où il se tient aujourd'hui en véritable personnalité locale. Jinendra Devaraja, dont le nom véritable se perd aujourd'hui au fond des sépulcres de ses parents et de ses premiers amis, est un monument qui s'est bâti en commémoration de tout ce sur quoi repose notre actuelle démocratie thare : incarnation des idéaux et des valeurs les plus profonds de notre siècle, il cherche à les étendre comme un cancer partout où elles n'ont pas encore pu prendre. Sa place d'esclavagiste humain fait aussi de lui une figure centrale dans notre société, en contact vers l'extérieur et l'altérité représentée par les drows de la profession. Il place un bon nombre de ses investissements dans des entreprises locales pour leur permettre de perdurer, autant que de s'enrichir.


Autres informations


Arme(s) et équipements : Chacun de ses fils est paré avec force bijoux, tissus, pierreries diverses et tracés sibyllins, dans le plus pur style thare … dont je suppose qu'il profite pour dissimuler son phylactère. Son automate vient lui parfois à posséder une seconde paire de bras, pour ajouter à ses deux lames de prédilection deux poivrières dont il aime user toutes les munitions presque en préliminaires de ses affrontements.
Pouvoir(s) : Maître Devaraja a très tôt cherché à manipuler la foudre et ses courants par sa seule voix ; les tracés sont venus bien plus tard, de pair avec sa nature de liche. Il use de courants et de tracés pour mater les plus récalcitrants de ses serfs.
Aversions : Il exècre l'ennui peut-être même davantage que ne le font les sirènes ; je suppose que l'inactivité prolongée l'angoisse.
Passions : Il est fasciné par la magie, l'électricité et le contrôle en général. Je le pense un fin anthropologue sur toutes les questions qui concernent la domination, pour autant dénué de tout sens moral. La science, la technologie et leurs avancées sont un sujet de curiosité continuel pour lui.
Position vis-à-vis des terres sauvages : Ses yeux brillent à leur question d'une curiosité aussi enragée que son désir de conquête est brûlant.
But : En peu de mots, je résumerais comme suit : il veut tout avoir. Et là seulement, il se laissera mourir … non sans espérer tout emporter dans la tombe.



Vous

Pseudonyme : Mél, ou plus souvent Jubel. :-)
Comment êtes-vous arrivé ici ? De Févlia en Févlia, j'ai fini par atterrir sur Feia. Je fais partie du navire, partie de l'équipage !
D'où vient votre avatar ? JdR DeGenesis
Autre(s) compte(s) sur Féia : Zima, Fai, Dante, Ciel, Shel et Alhazen. J'ai les 7 péchés capitaux, maintenant !
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