Féia, terres de conflits et de passion
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 Les Drows de Féia

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Cirrus
Exilé de Syab
Cirrus


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Date d'inscription : 07/08/2016

Les Drows de Féia Empty
MessageSujet: Les Drows de Féia   Les Drows de Féia EmptyDim 22 Jan - 17:40

Les Drows


Nation :
Daemonium et les Profondeurs

Physique :
Les bonnes femmes racontent à leurs enfants que les Elfes Noirs sont des êtres laids comme les Trolls, mais en fait, ces créatures sadiques possèdent une beauté proportionnelle à leur cruauté typique, ayant en effet les mêmes traits fins que les Elfes. Un trait les en démarque bien, cependant : leur peau, toujours d’un noir obsidienne avec parfois des teintes de brun, de mauve ou même de bleu. Adultes, ils sont juste un peu plus courts que leurs cousins, mesurant dans les alentours de 1m 70 et pesant généralement 70 kg. Leurs cheveux sont toujours d’un blanc laiteux, un trait génétique dominant et extrêmement persistant, mais en revanche, la teinture est très populaire chez les Déchus, et leurs goûts sont souvent très vifs et théâtraux, favorisant des couleurs flamboyantes comme les roses, les verts et les bleus, ainsi que les rouges. Leurs coiffures sont typiquement longues et laissées libres, mais les Drows peuvent être des esthètes plutôt obsessifs lorsqu’ils s’y mettent. Comme leurs cousins mieux connus, ils n’ont que très peu de poils corporels.

Tout comme les Elfes, ils ont une apparence plus fine que les humains, mais ils donnent l’impression d’être un peu mieux bâtis que leurs cousins. En fait, ils ont la même masse musculaire et des membres un peu plus courts. Ils ont autrement la même physionomie que leurs cousins. Ils ont aussi maintenu leur agilité légendaire, mais ils ont gagné un avantage en revanche : il émane d'eux un certain on-ne-sait-quoi, que ce soit une aura ou tout simplement un certain charisme envoûtant. Pour ceux indifférents aux dangers que posent ces êtres sans scrupules, les Elfes Noirs ont donc un certain charme exotique. Tout comme les Elfes, les Drows possèdent un talent naturel pour la magie, mais celui-ci est retourné à des fins plus sombres, et les plus talentueux sont souvent forcés par leurs parents à suivre des études dans les arts noirs.

Les Elfes Noirs ont le même processus d’âge que les Elfes, à l’exception près que leurs cheveux sont déjà blancs dès la naissance et que les sortilèges de Lolthéa n’ont pas eu que des effets négatifs. En effet, leur durée de vie s’est vue étirée bien au-delà de leur premier millénaire.

Coutumes :
Depuis longtemps, les Elfes Noirs se sont adaptés à la noirceur du domaine de Lolthéa, le Daemonium et des Profondeurs de Féia. Purement pragmatiques, les Déchus n’ont cependant aucun attachement particulier pour les souterrains et plusieurs de leurs enfants grandissent en rêvant de pouvoir contempler le soleil. Attention, quand même ! Les Elfes Noirs restent des êtres possessifs et belliqueux ; pénétrez leurs territoires à vos risques.

Ils ont la même longévité que les Elfes (en fait, ils vivent même plus longtemps que leurs "gentils cousins", une ironie qui est à la source de plusieurs blagues Déchues), ainsi que le même genre de calme en surface qui rend déjà les Elfes un peu dérangeants ; pire lorsque le porteur de ce visage calme et imperturbable s’amuse à torturer ses captifs au scalpel. En effet, les Drows sont en dessous de leurs façades des sadiques à qui l’on a extirpé toute notion de respect pour la vie et de pitié dès un jeune âge. Rares sont les Elfes Noirs qui accordent une valeur à la vie, et malheureusement celle-ci est souvent monétaire (on appelle ça des esclavagistes, les enfants !).

Comme chez leurs cousins, la longévité de leur vie est proportionnelle à la durée et l’intensité de leurs émotions. Cependant, ils s’abandonnent beaucoup plus souvent à leurs émotions capricieuses et souvent haineuses, et il ne faut que très peu pour enrager un noble Drow ou une prêtresse Lolthéenne et se faire un ennemi éternel et sans relâche. Malheureusement, ils s’adonnent aussi avec une obsession propre aux Elfes à leurs plaisirs malsains, que ce soit la torture (particulièrement en vogue cette année !), le jeu d’épée, l’art d’empoisonner ou tout simplement le sexe (pas que le sexe en tant que soit est un plaisir malsain, mais les Elfes Noirs ont le don de détourner même les plus belles choses dans des directions… sinistres…). Étrangement, les liens d’amours entre Elfes Noirs sont particulièrement puissants et durables. Les raisons pour ceci sont en fait simples et plus reliés à leur culture qu’autre chose.

Si les Elfes haïssent leurs confrères diaboliques avec une haine particulièrement prononcée, les Elfes Noirs n’ont aucun tel sentiment. En fait, ils n’aiment rien de plus que de jouer leurs jeux cruels avec leurs cousins terrestres, et un Drow n’est pas digne du titre de noble s’il n’a pas éventré un Elfe ou deux. Attention à l’exception ! Tous les Elfes Noirs ne sont pas des vilains. Il n’y a en fait rien d’exceptionnel aux enfants Elfes Noirs qui n’absorbent pas bien les leçons de leurs parents. L’exception existe plutôt chez ceux qui survivent. Néanmoins, ils existent et il y a en effet des Déchus et des Drows avec un petit côté héroïque, même si ceux-ci ont tendance à être de sombres héros en effet.

Les Elfes Noirs sont premièrement définis par un trait très simple : l’arrogance. À l’origine de leur chute se trouve un pacte que la majorité de la population Elfique aurait conclut avec Lolthéa, qui elle-même dans sa propre arrogance se proclamait déjà la seule déesse suprême, un pacte dans lequel Lolthéa leur donnait, en échange de leur loyauté indiscutable, les droits de vie et de mort sur toutes les races inférieures sur la face de Féia, ainsi qu’une petite part de ses pouvoirs. Ce pacte n’est en fait composé que de paroles en l’air : Lolthéa n’avait déjà elle-même aucun droit sur les races non-elfiques de Féia, et les pouvoirs qu’elle a accordé aux Elfes Noirs font depuis partie de leur génome; leurs pouvoirs surnaturels leurs sont donc proprement génétiques et héréditaires depuis des âges.

Mais revenons aux effets de leur arrogance, insufflée par les mensonges d’une déesse folle. Depuis longtemps, les Elfes Noirs se voient comme la race supérieure dans l’univers, et ils n’ont donc aucun respect pour les autres formes de vie, qu’ils ne voient que comme des commodités et des jouets. En fait, ils n’ont pas beaucoup plus de respect les uns pour les autres : dès les sombres débuts de la civilisation des Elfes Noirs, Lolthéa avait une place active et prononcée dans la monarchie noire-elfique. Effectivement, la seule différence entre l’âge préhistorique et le présent est que Lolthéa s’est retirée directement des affaires de Daemonium et règne plutôt par l’intermédiaire de son clergé entièrement féminin. Bref, Lolthéa est une déesse capricieuse et cruelle, et autant pouvait-elle adorer jouer avec les mortels sur Féia, elle profitait bien de sa position de puissance chez ses enfants pour les manipuler dans des jeux d’intrigues et de trahisons, leur insufflant donc des comportements qui resteraient à jamais gravés dans leur identité culturelle, même après sa retraite (en fait, c’est maintenant pire à Daemonium, vu que les prêtresses sont libres d’interpréter les commandes de leur déesse comme elles le veulent ; on dit d’ailleurs que c’est exactement pour profiter de cela que Lolthéa leur aurait accordé le pouvoir absolu). Par conséquent, les Elfes Noirs sont des êtres malhonnêtes et égoïstes, toujours prêts à trahir et à manipuler les autres pour obtenir ce qu’ils veulent, et ils sont également extrêmement paranoïaques (du moins, ceux qui survivent le plus longtemps le sont) et prévenants.

Ce n’est pas pour dire qu’il n’existe aucun amour chez les Elfes Noirs. En fait, le lien du mariage est un des liens les plus sacrés chez eux, et ce pour une simple raison : pour un Drow qui découvre l’amour pour un autre, son amante se révèle souvent la seule personne dans toute l’existence en laquelle il peut avoir confiance, et même là, plusieurs siècles sont souvent nécessaires avant qu’un vrai lien de confiance se forme dans un couple. Soyez assurés, cependant, que celui-ci est éternel et absolument indestructible, et lorsque vous faites affaire avec un couple noir-elfique, vous faites affaire à deux gens très coordonnés qui partagent sûrement les mêmes désirs sombres et maléfiques à votre égard. Pour ce qui est de l’amour parental, celui-ci est froid, voire inexistant. Dès un jeune âge (environ six ans. TRÈS jeune pour un Elfe Noir), les parents se montrent indifférents et froids envers leurs progénitures, pour que ceux-ci apprennent rapidement à survivre seuls et à ne se fier à personne. L’amour, le respect pour la vie d’autrui, la compassion, la pitié, la bonté sous toutes ses formes : celles-ci sont vite rayées du cœur tendre des jeunes Elfes Noirs, pour qu’ils deviennent des monstres comme leurs parents.

Conséquemment, les Elfes Noirs, peu importe leurs origines, sont des êtres cruels qui n’ont aucune compassion envers les souffrances de leurs victimes. D’ailleurs, l’un des piliers de leur économie a toujours été la production et la vente des esclaves (ils n’ont d’ailleurs aucun scrupule à vendre d’autres Elfes Noirs sur le marché), et n’importe quel noble de Féia se voit contraint d’admettre que les esclaves achetés auprès des Elfes Noirs sont particulièrement obéissants et subjugués; grâce à leur maîtrise de la torture, les esclaves sont passés au travers d’un processus d’apprentissage particulièrement traumatisant.

À part la torture et le mensonge, les Elfes Noirs possèdent deux autres talents bien connus : leur maîtrise du poison et des ténèbres. Comme nous avions mentionné plus tôt, les passions des Elfes Noirs sont tout aussi obsédantes que celles des Elfes, et les alchimistes noirs-elfiques sont vite passés maîtres dans la confection des poisons et des toxines. En effet, la transition se fait très naturellement entre l’amour pour la torture et celui pour le poison, ou vice-versa, et les empoisonneurs Déchus sont reconnus par leur peuple comme de vrais artistes pour les horreurs et les merveilles qu’ils savent produire, du stimulant osseux qui force la croissance des os de ses pauvres victimes à un rythme absolument monstrueux (et douloureux) jusqu’au virus Nécrotoxyde qui a liquéfié (littéralement) la population d’une cité entière en moins d’une heure.

Cependant, leur maîtrise des ténèbres, elle, n’est pas un passe-temps qui a survécu aux rigueurs de la mode et du temps, mais un trait génétique dont Lolthéa leur aurait fait cadeau après la chute pour récompenser la loyauté de ses sujets (ou assurer qu’ils aient un lien permanent avec elle. Difficile à dire). À travers une sorte de magie noire qui leur est aussi naturelle que la respiration et la parole, les Elfes Noirs peuvent manipuler et même produire l’obscurité à des fins variées et parfois perturbantes.

Les colons s’étant établis à Féia, dans les Profondeurs, sont les mieux connus des deux factions des Elfes Noirs. N’étant pas tout à fait aussi agressifs ni suprématistes que leurs confrères du Pandémonium, il leur arrive d’accepter des invités de la surface et des autres peuples civilisés, et tant que leur or est bon, ils ne dédaigneront pas d’accepter des voyageurs égarés. En fait, c’est plutôt les voyageurs qui ne devraient jamais trop faire confiance aux Drows; même s’ils sont plus discrets que les pirates venant du Daemonium, eux aussi font le commerce des esclaves, et ils sont toujours à la recherche de chair fraîche. Personne ne sait trop pourquoi leurs ancêtres ont originalement quitté Daemonium, mais les Drows contemporains prétendent qu’il ne faut qu’utiliser la logique : Lolthéa n’avait rien de bon à leurs offrir en échange de leur loyauté, alors il n’était que logique que les Drows s’installent ailleurs plutôt que de vivre sous le joug des prêtresses au Pandémonium. Qu’importe, une chose est sûre : les Drows ne veulent rien à voir avec leurs confrères daemoniens. Néanmoins, leur société ne s’en voit pas changer tant que ça. Plutôt que d’être mené indirectement par Lolthéa par l’intermédiaire de son clergé, les cités Drows sont menées par les familles nobles. Il y a au dessus d’une dizaine de ces familles, et leurs nombres varient d’un temps à l’autre, et leurs chefs sont tous situés à Berenzeria, la capitale des cités Drows. Si leurs nombres varient, c’est en fait que le terme "noble" a un sens plutôt dénué chez les Drows. En effet, ils ne respectent qu’une loi : celle du plus fort. Et que ce soit par la ruse ou par la puissance brute, on n’ose pas manquer de respect au mendiant qui s’est élevé au rang de noble. On voit donc plusieurs complots et assassinats chez la noblesse, et tout cela ne fait que partie du quotidien chez les Drows. Après tout, s’ils sont trop faibles pour maintenir une position de puissance, pourquoi la mériteraient-ils ? L’autre grande différence entre les Drows et leurs confrères extra-dimensionnels, c’est que les Drows n’ont aucun intérêt dans la magie (Attention ! Leur aptitude à manipuler les ténèbres ne compte pas. Ça, c’est une capacité naturelle, ou du moins, c’est ce que disent les Drows). À sa place, ils ont maîtrisé les poisons et la technologie des armes à feu à un degré qui surpasse de loin les autres Elfes Noirs. En utilisant des composantes trouvées dans les Profondeurs, ils parviennent à créer des fusils bien plus avancés que ceux que l’on peut trouver à la surface. Bien entendu, leurs projectiles sont presque toujours empoisonnés pour faire souffrir leurs victimes malheureuses. On peut donc en déduire que les Drows ont maintenus leur côté sadique.

Du côté de Daemonium, rien n’a changé depuis des millénaires. Les prêtresses de Lolthéa règnent en despotes sur les Elfes Noirs de Daemonium, et leur règne est cruel en effet. On se plie devant tous leurs caprices, certains issus de Lolthéa elle-même, et les autres… eh bien, il n’est tout simplement pas sage de questionner les ordres du clergé, alors on se tait là-dessus. Des sacrifices sont offerts régulièrement, avec certaines prêtresses étant plus zélées que d’autres (c’est le spectacle de la journée) et d’autres plus sages et plus calmes. Elles s’adonnent à tous les plaisirs dont elles peuvent rêver et elles vivent tous les jours la débauche et la luxure, au saint nom de Lolthéa, car c’est elle qui leur en donne le droit. Pour ce qui est de leur économie, elle se base sur la piraterie et le pillage. Les Déchus ont depuis longtemps appris à traverser la barrière inter-dimensionnelle et le passe temps favoris de ces monstres c’est de voyager sur Féia pour aller trouver des nouvelles victimes à terroriser. Ils utilisent pour ces raids des vaisseaux flottants qui font usage d’un système de propulsion magique qui manipule la gravité, permettant à ces vaisseaux de flotter dans les airs comme un bateau le ferait dans l’eau. Pour ce qui est de leur domaine, la Nouvelle Pangaea est en effet un endroit cauchemardesque. C’est une énorme cité qui recouvre l’entièreté de l’ancien continent et qui est composée de chair et d’os, grâce à la nécromancie des Elfes Noirs. En fait, depuis la chute, les Elfes Noirs ont maintenu leur talent pour la magie et la manipulation de la matière organique. Cependant, cet art elfique a été tordu d’une manière absolument grotesque : vu le manque de matière végétale, les Elfes Noirs ont du pratiquer la manipulation de la matière animale pour confectionner leur cité. Au début, ils ont utilisé la chaire des démons qu’ils ont pu défaire au combat, mais avec le temps, ils ont commencé à utiliser des esclaves et même leurs prisonniers. Aujourd’hui, comme la civilisation elfique est basée sur leur maîtrise de la bio-matière, la civilisation noire-elfique est centrée aux alentours de leur nécromancie, et la chaire elle-même a plus de valeurs pour ces psychopathes que l’or. On dit que ceux au cœur faible qui voient la Nouvelle Pangaea de leurs propres yeux auront des cauchemars pour le reste de l’éternité.

Histoire :
On dit que les Elfes ont existé bien avant les humains ; allez savoir si c’est vrai, tout Elfe de ville ou des bois vous l’affirmera. Ils étaient les enfants élus du Panthéon des Eldars (ou les Ancêtres, d’après le fameux « Dictionnaire Elfique pour les Nuls »), tous de puissants dieux issus des étoiles qui auraient trouvé une nouvelle terre promise en Féia (ici, le mythe devient très vague sur si les Elfes préhistoriques seraient venus des étoiles avec leurs créateurs, ou s’ils auraient étés créés sur Féia). Ils auraient établis leurs enfants sur une terre paradisiaque sur Féia qu’on aurait appelée Pangaea. Ils auraient eu plusieurs millénaires de paix avant même la création de l’Homme, et l’on dit que durant ce temps de paix les Elfes étaient immortels et ne connaissaient aucune souffrance, qu’elle soit physique ou psychologique. Tous étaient heureux, et le monde était parfait.

Cependant, le paradis ne fut pas éternel. Un jour, de puissantes entités qu’on appela les démons tentèrent de conquérir (ou détruire. Ici aussi, les mythes se contredisent) le monde, et les dieux durent les combattre pour que leur peuple n’ait pas à faire face à ces terribles créatures. Il y eu des pertes, cependant, et d’une de ces pertes est née la tragédie d’une espèce entière.

Durant l’un des plusieurs combats, une déesse auparavant plutôt mineure du nom de Lolthéa, eut à tuer son frère, qui fut possédé par un des démons. En tuant son frère, Lolthéa sentit sa puissance se décupler et elle réussit à terrasser plusieurs grands démons durant ce conflit, qui se termina en victoire pour les Eldars (comment? Quand? Pourquoi? Encore des vagueries !). En fait, elle avait accidentellement trouvé un moyen d’accroître sa puissance plus rapidement qu’avec le temps et l’accroissement de ses fidèles : le meurtre d’un autre dieu.

À partir de ce point, Lolthéa devint consumée par l’envie et la jalousie, ayant été, depuis sa naissance il y a quelques millénaires, une déesse plutôt mineure et négligée, et elle se perdit dans une vague de meurtres contres ses confrères. Au tout début, elle était discrète, tuant des divinités faibles et méconnues, mais avec le temps, elle devint si puissante qu’elle éclipsait même ses parents et leurs parents, jusqu’au tout puissant créateur, et les autres dieux durent la combattre ouvertement et unir leurs forces. Sur le monde des mortels, on dit qu’un conflit similaire aurait eu lieu, une guerre mondiale opposant les Elfes loyaux au Panthéon et ceux qui auraient étés séduits par Lolthéa, qui leur avait promit les secrets de ses arcanes ainsi que le monde et toutes ses créatures inférieures en échange de leur dévotion. La guerre enveloppa Féia durant un siècle et durant ce temps, Lolthéa gagnait, car pour chaque dieu qu’elle tuait, elle devenait de plus en plus puissante.

C’est alors que plusieurs événements étranges s’enchaînèrent : les Elfes loyaux quittèrent Pangaea en masse pour se cacher sur les terres inconnues de Féia, tandis que dans les cieux, le créateur se mit soudainement à tuer tous ses confrères, qui pourtant n’offraient aucune résistance. Malgré tout, il n’était pas de taille pour combattre Lolthéa, mais il réussit à la tirer sur Pangaea et il avait maintenant juste assez de puissance pour lui lancer une dernière malédiction : il transporta Pangaea dans le monde des démons, y enfermant Lolthéa et les Elfes qui l’avaient trahi, et il s’enleva la vie pour s’assurer que Lolthéa ne pourrait pas lui voler son pouvoir et celui de ses enfants qui s’étaient sacrifiés pour lui donner la force dont il avait besoin pour mettre fin à la tyrannie de sa plus jeune fille.

À la fin de ce combat, on dit que Lolthéa aurait envoyé ses serviteurs démoniaques et Elfes rayer les noms de ses confrères, pour que personne ne se souvienne d’eux et n’ose prononcer leurs noms.

D’après les historiens Elfiques, les Elfes que l’on connaît aujourd’hui seraient les descendants des Elfes préhistoriques qui sont restés loyaux envers leur Panthéon, et les monstres que nous connaissons sous le noms des Elfes Noirs, Drows ou des Déchus, sont en fait les descendants des Elfes qui auraient choisi de suivre Lolthéa au monde des démons.

Le dieu créateur des Eldars aurait en fait transporté Pangaea dans le Daemonium, et celle-ci serait devenue le domaine de la déesse maléfique dans le monde des démons, domaine dans lequel les Elfes Noirs ont vécu pendant une durée qui ne peut être mesurée autrement qu’en ère. C’est sûrement durant ce temps que se sont produits les changements évolutionnaires qui ont finalement séparé les Déchus des Elfes une fois pour toute. Cependant, les Drows ne sont pas tous restés dans Daemonium ; un énorme groupe de colons aurait renié leur loyauté envers Lolthéa et aurait quitté Daemonium durant une ère inconnue, bien avant les premiers vrais écrits historiques. Ceux-ci seraient les ancêtres des Elfes Noirs qui ont colonisés et dominés les souterrains cauchemardesques de Féia, les Profondeurs.

Écrit par Stryfe. Revisité par Draiko/Pinpix (Cirrus)

Note : pour ceux qui désireraient plus de background et de mythes sur les Elfes et leurs congénères sadiques, écrivez à Warui en MP.

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