Dante Ghiaccio L'Algarade
Messages : 176 Date d'inscription : 19/08/2016
| Sujet: Les Mages de Feia Mer 12 Juil - 18:57 | |
| LES MAGICIENS & leurs confrèresUn grand nombre de magiciens parsème Féia toute entière, selon des variétés multiples ; peu importent leurs différences, leur race ou leur niveau d'instruction, tous ont en commun d'être soumis aux mêmes réglementations : ainsi le magicien, tout puissant soit-il, voit cette puissance asservie à la seule évocation de son nom (celle-ci annulant temporairement les effets de ses pouvoirs et le poussant donc à se choisir un pseudonyme). Le carburant nécessaire à cette production magique peut provenir de l'utilisateur lui-même (et plus précisément d'une partie de son corps dont l'ablation totale amènerait à débarrasser le magicien de sa magie), d'un autre individu (ou source issue de son environnement) ou d'un objet chargé de magie voire servant de relique à une liche ; dans ces dernier cas, l'utilisateur de l'objet désigné est nommé relayeur / catalyseur, ainsi que toute personne usant des enchantements appliqués à un tel objet. Le magicien, ensuite, peu importe son domaine, est soumis à une certaine méthode de production de ses sorts (les traces, les signes, les récits, les écoutes) qui seront détaillées ci-dessous, suivies de quelques applications particulières de ces méthodes. La spécialisation dans l'une de ces méthode est courante, mais rarement dans plus de deux, leur maîtrise en pâtissant vite.
- MENTALISTES :
SECTEUR D'ACTIVITE Assez peu puissant, un bon mentaliste peu, selon sa magie de prédilection, être un excellent commerçant, prestidigitateur ou espion. Cette technique de production magique très courante reste néanmoins la marque d'une éducation peu poussée. ACTIVITES PRINCIPALESPeu d'activités sont accessibles spécifiquement aux magiciens mentalistes, ceux-ci subissant généralement la concurrence de leurs collègues dans tous les domaines et s'y révèlent fatalement moins doués qu'eux. Le magicien mentaliste sait néanmoins cultiver la surprise et peut, secondé de ses petits tours de passe-passe si discrets, faire prendre pour de la chance ses victoires aux jeux de hasard. FORMATIONS L'instinct est ce qui guide le mentaliste plus qu'aucune éventuelle formation, mais la concentration nécessaire à canaliser un sort demande parfois à être perfectionnée pour que la visée et la force gagnent en précision. Les magiciens qui se sont éduqués à d'autres méthodes de production magiques perdent très vite leurs habitudes mentalistes. PASSERELLESLe mentaliste naît partout où il naît des magiciens. Le jeune enfant avant d'entamer une formation de ses dons est souvent mentaliste ; quand cette méthode de production persiste chez un magicien adulte, c'est souvent la marque d'un manque d'éducation dû à la pauvreté ou une culture ne favorisant pas la pratique de la magie. Les organismes intestins qui se reposent sur le vol, la dissimulation, le meurtre ou l'intrigue en général, profitent souvent de ces dons et sont une voie de choix pour ceux désirant cultiver ce don. Celui-ci tend malheureusement à s'étioler quand le magicien apprend à canaliser autrement sa puissance. CONDITIONS D'EXERCICE Les organismes les moins consensuels voire légaux en appellent parfois à des mentalistes réputés pour leur discrétion pour les glisser dans les entourages de leurs ennemis. Aucun en particulier DESCRIPTIONSi le mentaliste est le plus courant de tous les magiciens, c'est parce que la production de sorts par la seule pensée est la forme primaire d'expression de la magie, celle qui est la plus instinctive mais malheureusement aussi la plus faible à cause du poids de la concentration nécessaire à son application, celle-ci ne donnant que des résultats imparfaits tant au niveau de leur précision que de leur contrôle ou de leur puissance. Si ceux-ci peuvent s'affiner par un travail acharné, l'ambition du mentaliste dans la production de sorts trop gourmands en concentration peut s'avérer mortelle selon les cas (tout particulièrement quand il s'agit de la manipulation élémentaire).
- TRACEURS :
SECTEUR D'ACTIVITE Principalement artisan, mais aussi militaire ACTIVITES PRINCIPALES→ forge enchantée | → alchimie | → combat | → exorcisme | → bénédiction | → malédictions | → pièges | → sceaux | → parchemins enchantés |
FORMATIONS Les traceurs (aussi nommés enchanteurs), selon leur domaine d'exercice, reçoivent tout d'abord la formation nécessaire à celui-ci : les artisans, par exemple, apprendront déjà les ficelles de leur métier avant de suivre une formation aux tracés. Quelques guildes de traceurs indépendantes peuvent aussi proposer leurs services en tant que mercenaires, tant en combat qu'aux artisans. Les deux types de traceurs doivent apprendre à canaliser leur potentiel magique (ou celui des autres) au travers de runes, pentacles et autres signes qu'ils peuvent préparer à l'avance ou tracer dans l'instant sur des supports divers (papier, parchemins, terre, mur, voire dans l'air pour les plus doués). Plus le sort invoqué sera puissant, plus son tracé sera complexe et demandera en précision, donc en temps. Comme nombre de magiciens, le traceur reçoit ou choisit tôt dans sa formation un nouveau nom pour remplacer l'ancien ; il dissimulera jalousement ce dernier, puisque celui-ci peut étouffer temporairement toute la magie de son porteur chaque fois qu'il est prononcé. Si les tracés n'ont besoin d'avoir de sens qu'aux yeux de leur producteur, l'autodidaxie empêche un bon approfondissement des capacités : obéir à un code, une grammaire établie aide le traceur à se perfectionner bien plus rapidement que s'il devait partir de zéro pour composer le langage qui guide ses tracés. Les objets et autres supports qu'il aura orné de ses traces pourront (s'ils ont été infusés de la puissance nécessaire) être employés par n'importe quel potentiel utilisateur, que celui-ci en sache ou non la signification, tant qu'il l'emploie selon le dessein de son auteur. PASSERELLESLe traceur peut ou non être magicien ; qu'il en possède ou non, celui-ci sait néanmoins canaliser la magie au travers de ses tracés qu'il peut appliquer, au delà des supports classiques, sur des objets pour les enchanter. Cette aptitude en fait un artisanat très prisé des forgerons thares (réputés pour vendre des armes d'aussi mauvaises factures que leurs enchantements sont soignés), et bien que moins pratiqué à Dalentour, il n'en reste pas moins apprécié. Beaucoup de titres honorifiques sont décernés aux traceurs de renom à toutes les strates de la société où ils peuvent faire montre de leurs talents. Ils parviennent très souvent maîtres de leurs guildes. CONDITIONS D'EXERCICE Le monde artisan, les alchimistes, les mercenaires, les relayeurs (magiciens ou guerriers). Dans leurs ateliers pour ceux affiliés à une guilde artisane ; les autres sont généralement ambulants et proposent leurs services à qui le veut. Certains travaillent même de concert avec le système judiciaire de leur pays, leur permettant de sceller la magie d'un confrère criminel par le tracé d'un sceau sur le corps de celui-ci (généralement là d'où il tire sa force, ou à proximité si l'application directe est impossible). DESCRIPTIONNous voyons donc qu'il est possible de distinguer deux types de traceurs : ceux qui sont véritablement magiciens et les simples artisans. Chacun reste néanmoins assez peu commun dans son art pour gagner raisonnablement sa vie, qu'elle soit nomade ou plus sédentaire. Le traceur est doué d'une grande précision et d'un œil acéré pour les détails ; les langues écrites et la géométrie perdent vite leurs secrets devant son regard inquisiteur. Prévoyant mais peu instinctif, il doit parfois choisir entre développer la vitesse de ses tracés et leur richesse pour répondre à ses besoins. Si les magiciens sont à la merci de leur nom, les œuvres des artisans n'échappent pas à la règle elles non-plus : il ne s'agit toutefois pas du nom de l'artisan lui-même qui peut venir à bout des puissances contenues dans ses tracés mais soit du nom de l'objet (quand celui-ci est une relique, il s'agit du nom de la liche qui l'habite ; l'objet lui-même peut posséder un nom s'il se repaît d'âmes ; dans les deux cas, son utilisateur doit connaître ce nom pour pouvoir user des pouvoirs de l'objet) soit de son utilisateur (si celui nourrit son objet de sa propre magie).
- SIGNEURS :
SECTEUR D'ACTIVITE Principalement artistique, mais fréquemment militaire pour les plus habiles et intrépides d'entre-eux. ACTIVITES PRINCIPALES→ moines combattants | → comédiens | → prestidigitateurs | → illusionnistes |
FORMATIONS Le signeur exerce rarement auprès de fraternités, de guildes ou d'organismes qui ne sont pas spécialisés dans la magie et plus précisément la magie de scène : sa formation suit donc souvent cette logique à laquelle les moines astrions font exception. Cette formation, dans ses grandes lignes, ressemble à celle que doivent suivre le traceur et le réciteur : le signeur canalise sa magie non pas à travers sa voix ou ses écrits mais les mouvements de son corps, une danse dont les pas peuvent n'avoir qu'une signification personnelle ou dont le langage a pu lui être transmis par un maître. Si les sorts les plus simples sont rapidement chorégraphiés d'un bref mouvement de mains, les plus puissants nécessitent parfois des danses d'une extrême complexité qui pourraient être très facilement interrompues en combat – et dont le coût en énergie aussi bien physique que mentale tend à trop fragiliser le magicien pour que celui-ci se produise ailleurs que sur scène. L'apprentissage du signeur se concentre donc surtout sur des démonstrations d'agrément plutôt que de force ou d'utilité (un exploit qu'essaient néanmoins d'atteindre les moines astrions). PASSERELLESLe signeur est au nombre des magiciens les plus rarement relayeurs, notamment du fait de son extrême mobilité. Sa magie étant alors vue comme le fruit de son héritage, il est admiré des Thares tant pour la pureté supposée de sa magie que pour la beauté de son art minutieux et bien plus instinctif que ne saurait l'être celui des traceurs, voire de certains réciteurs. Cadets de famille, fils de comédiens ou simples esthètes vagabonds venus flatter les sociétés mondaines contre un mécénat variable, ils sont aussi appréciés que peu intégrés aux sociétés qu'ils traversent sans jamais y développer de racines profondes – curieux paradoxe compte tenu des origines de leur magie. Quelques grands artistes parviennent parfois à poser leurs valises sans risquer de manquer de travail : c'est qu'ils ont alors su s'attacher les faveurs d'une guilde, d'un état ou de quelque riche mécène pour faire valoir leurs idées ou leurs propagandes. CONDITIONS D'EXERCICE Le monde de la scène, les guildes d'artistes, la société mondaine, plus rarement l'armée. Dans les théâtres, sur les places, ou tout ce qui pourrait s'improviser comme scène. DESCRIPTIONLe signeur est parmi les magiciens qui se repose le plus sur l'instinct et ses propres ressentis : bien que comme le traceur ou le réciteur il doive souvent passer par une phase d'apprentissage de son art, cet enseignement lui sert moins de grammaire précise que de patron adaptable à ses impulsions du moment. La magie des signes est ainsi souvent l'apanage de personnalités sensibles qui parviennent ainsi à extérioriser leurs pensées. Magie de l'action et de l'improvisation avant d'être celle de la concentration, cette méthode de production est celle de l'instant où se retrouvent les passionnés, dont une importante quantité d'artistes. Magie de scène avant d'être celle des armes, elle reste l'une des méthodes de production de sorts les plus prisées des magiciens élémentaires, malgré les différents inconvénients dus à la complexité et la longueur des signes ou pas nécessaires aux incantations les plus longues ; ainsi le signeur opérera-t-il souvent de concert avec d'autres magiciens (signeurs ou réciteurs le plus souvent) pour compléter ses sorts.
- RECITEURS :
SECTEUR D'ACTIVITE Les chants et psalmodies sont particulièrement prisés des milieux religieux ; le réciteur est néanmoins l'un des magiciens les plus courants qui soit et se retrouve à tous les niveaux de toutes les sociétés où la magie tient une place assez reconnue pour être enseignée. La production des sorts étant plus immédiate que chez les autres magiciens, ils sont parmi ceux qui se retrouvent le plus au niveau des champs de bataille. ACTIVITES PRINCIPALES→ prières | → combat | → spectacles | → bénédiction | → malédictions | → autres rituels, souvent en groupe… |
FORMATIONS Le magicien qui produit sa magie par le récit est en fait capable d'exprimer ses sorts par les mots, un chant, un sifflement ou tout autre son qu'il produit directement, sensé ou non, mais suffisamment clair pour lui permettre de distinguer un sort d'un autre. Ainsi, selon sa guilde d'extraction, ce magicien devra apprendre soit le chant, soit un certain nombre de formules (dans une langue artificielle ou simplement par la poésie), voire les deux à la fois et bien d'autres combinaisons encore. Ils se divisent en deux écoles principales : celles qui se reposent d'avantage sur l'instinct et l'expressivité dits personnels, et celles qui suivent les voies doctes et balisées d'un enseignement plus scolaire, mais néanmoins plus accessible à ceux suivant un apprentissage tardif. L'un et l'autre ne se reconnaissent bien entendu pas mutuellement comme « vrais » magiciens et entrent souvent en compétition pour montrer la primauté de leurs apprentissages respectifs. PASSERELLESOn retrouve les réciteurs dans bien des guildes et des confréries dévouées à la magie, mais aussi à la musique bien que la magie n'y soit alors souvent qu'une spécialisation secondaire. À moins de trouver un mécène pour subvenir à leurs besoins ou de pouvoir vivre sur leur popularité, les réciteurs qui choisissent de vivre pour la scène ont peu d'évolutions possibles ; ceux qui entrent en religion peuvent eux gravir les échelons de leur ordre avec plus ou moins d'aisance selon si leur habileté de magicien est ou non commune au sein de celui-ci. CONDITIONS D'EXERCICE Les signeurs et le monde du spectacle en général pour ceux qui on choisit de se vouer à la scène ; ils sont aussi souvent présents dans le monde religieux, le chant et les formules étant souvent liés au sentiment d'une véritable invocation. Les deux mondes ainsi couverts par les réciteurs sont néanmoins rarement en contact. À la scène ou au temple, le réciteur est toutefois rarement présent aux deux. DESCRIPTIONLes réciteurs sont parmi les magiciens qui regroupent la plus grande hétérogénéité de profils et de pratiques : depuis les doctes au carré cartésien jusqu'aux plus instinctifs des mondains, ils se déclinent ainsi en une infinité de variantes peu amies les unes des autres, notamment parce que ces distinctions suivent souvent les quartiers de noblesse accumulés par leurs pratiquants au sein des arcanes. Il est à noter que les « doctes » (majoritairement constitués de clercs), ceux qui ont su saisir la magie à force d'étude et souvent en groupes importants se reposent le plus souvent sur les formules, les mots, le fond de leurs « récits » ; a contrario des « mondains » (plutôt rencontrés aux détours des planches) qui préfèrent le plus souvent s'exprimer par le chant, la forme et s'attardent donc davantage sur celui-ci. Ce sur quoi les pratiques se rejoignent toutes est la puissance proportionnellement croissante des incantations relativement au volume sonore de celle-ci et à leur complexité.
- MEDICALISTES :
SECTEUR D'ACTIVITE Comme son nom l'indique, le médicaliste est souvent appelé pour prodiguer des soins à l'attention des vivants ; il est ainsi surnommé médecin, guérisseur, docteur, et peut être connu et rencontré encore sous de nombreuses autres appellations. Courant dans les milieux médicaux il fait, comme bon nombre d'excellents médecins, un excellent empoisonneur et tortionnaire quand il choisit d'emprunter d'autres voies ou, selon les intéressés, de couper par certains des chemins les moins fréquentés (c'est après tout là que les meilleures plantes ont pu échapper à la cueillette de ceux qui les ont précédés). ACTIVITES PRINCIPALES→ remèdes | → potions | → poisons | → pièges | → explosifs | → lecture des plantes… |
FORMATIONS Le médicaliste est assez fréquemment comparé aux relayeurs en ceci que sa magie dépend de son environnement – de son environnement végétal, le plus souvent. C'est ainsi des plantes, de leurs propriétés mais aussi et surtout de leur énergie que le médicaliste tire son don. La formation qu'il suit est souvent complémentaire au métiers d'herboriste et d'alchimiste, voire complémentaire aussi d'une formation de réciteur, traceur ou de signeur (bien que le support des plantes permette aux mentalistes de se reposer pleinement sur les énergies et formes de celles-ci). À l'écoute de la nature et capable de communiquer avec celle-ci sous toutes ses formes dans une certaine mesure, ils développent vite des affinités auprès de certaines plantes qui les orienteront davantage vers des métier de guérisseurs, d'empoisonneurs… ou de saboteurs. PASSERELLESHerboristes, chasseurs, éclaireurs, assassins, etc. Les médicalistes atteignent souvent une meilleure compréhension de leur métier et sont des alliés de tout temps et sur tous les terrains. Un bon médicaliste n'aura pas à faire des pieds et des mains ni à attendre très longtemps avant d'entrer en contact avec des puissants qui jetteront avidement sur eux l'ombre protectrice de mécènes prodigues et dépendants… pour leur meilleur et pour le pire. CONDITIONS D'EXERCICEElles se construisent selon le lieu où le médicaliste a choisi de s'établir. Peu mobile, il reste toutefois un magicien très prisé de ses commensaux ce qui lui permet de finir sans trop d'efforts dans les petits papiers des grands comme des petits, sa nature généralement humble lui permettant de maintenir ses contacts malgré les promotions. Il est le magicien le plus lié à ses confrères, en dehors des alchimistes et des sonneurs dont il tient les usages en profonde répugnance. Les médicalistes sont dépendants de leur environnement tout au long de leur vie, tant pour leur magie que pour les contacts qu'ils parviendront à nouer : rares sont ceux qui émigrent de leur lieu de naissance ou d'apprentissage, leurs affinités s'étant construites et bien établies. Il arrive parfois que ces affinités soient incertaines et seulement découvertes après un temps d'errance autant physique que mental. DESCRIPTIONLe magicien médicaliste paie son usage et sa proximité avec le monde naturel ou vivant par l'influence mutuelle que son environnement et lui-même exercent l'un sur l'autre : le médicaliste en l'employant dans ses préparations, la nature qui l'entoure en modifiant grain par grain le prisme mental du magicien. Une forme d'empathie mutuelle se tisse progressivement entre eux et ils veilleront au soin l'un de l'autre. Bien que cela fasse du médicaliste un être d'une compréhension et d'une compassion supposément accrues, certains plus proches des pulsions les plus indomptées et chasseresses du monde vivant sont capables de pousser leurs pouvoirs vers les abîmes les plus sombres en ignorant tout du remord. Ce magicien qui balance entre bonhomie et sauvagerie, quand il s'adapte à la civilisation ou que celle-ci s'en remet à lui, est au compte de ceux qui sont les plus recherchés et appréciés, mais aussi les mieux rémunérés. Conscients des différents liens et transactions qui ont lieu dans le monde vivant, le médicaliste peut manipuler ceux-ci à diverses fins dont l'une des plus impressionnantes est de communiquer avec ses confrères ou de les retrouver en sentant les jeux d'influence qui font leur spécialité.
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