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 Les Loups-Garous de Feia

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AuteurMessage
Dante Ghiaccio
L'Algarade
Dante Ghiaccio


Messages : 176
Date d'inscription : 19/08/2016

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MessageSujet: Les Loups-Garous de Feia   Les Loups-Garous de Feia EmptyVen 7 Avr - 13:36

LYCANTHROPES


Origine :
Les lycanthropes ou loups-garous sont l'évolution des symptômes d'une maladie sur le corps de l'individu contaminé, indiféremment de son lieu d'origine. Cette maladie, surnommée la Rage Noire, semble se propager depuis certains anthropomorphes revenus d'Enarida.

Physionomie générale :
La Rage Noire ne semble pas se transmettre aux races bestiales, ni aux morts-vivants, et leurs hybrides semblent eux aussi exclus. Nous pouvons donc décrire son porteur-type comme relativement anthropomorphe et bipède, entre 12 et 60 ans, en dehors de toute situation de crise. Le système pileux général semble relativement peut affecté par le virus, si on exclut une texture plus proche de la fourrure canine. L'apparence de la personne infectée au moment de la crise tend à varier en fonction des individus, de leur tempérament, et du contrôle qu'ils ont sur leurs métamorphoses : depuis difforme à la pilosité clairsemée, forme sèche et noueuse lors des transformations les plus chaotiques, à une apparence plus lupine, équilibrée, à la musculature plus développée, et dont la fourrure épaisse est de la couleur de leur pilosité d'origine. Le faciès de loup s'accentue selon les mêmes proportions. Si l'ossature des jambes est, avec celle du crâne et des dents, celle qui se voit sujette aux plus forts changements, celle des membres antérieures, de la cage thoracique et du bassin ne subissent que des modifications mineures permettant d'améliorer la course des sujets sur leurs quatre membres sans pour autant en entraver la station bipède. La force et l'agilité des sujets observés semble décuplée en période de crise, et leurs sens affinés.

Physiologie :
Si des transformations d'Hommes (et assimilés) en animal nous ont été rapportées par des textes druidiques, celles-ci semblent plus passives voire subies que celle de nos collègues les druides ou les sorcières. L'influence manifeste d'un organisme viral (et donc de type parasitaire) pourrait nous pousser à saisir la lycanthropie comme les manifestations symptomatiques d'une maladie proche du vampirisme dans sa nature, bien qu'aux effets différents sur l'organisme. Ces effets peuvent se regrouper dans deux catégories distinctes: celle des effets temporaires, apparaissant seulement en temps de crise, et celle des effets continus. Parmi ces derniers, nous retrouvons:

  • la plus connue d'entre toutes, qui est la sensibilité à l'argent, métal lunaire, qui vient perturber leur lien avec Selys (notre satellite) dont ils semblent tirer leur force. Les effets de cette sensibilité sont néanmoins moins connus, et se répercutent sur les caractéristiques suivantes.

  • leur régénération, souvent mésestimée par la plèbe et les chasseurs. Chaque transformation, vers le loup ou vers l'humain, est une mue qui régénère et cicatrise les tissus et organes morts, allant parfois jusqu'à ressouder ou reconstruire les membres sectionnés. La tête seule semble ne pas pouvoir se régénérer de façon satisfaisante, complète, et viable, laissant supposer que le plus gros de l'organisme parasitaire y aurait élu domicile. On note aussi l'apparition d'une immunité aux drogues, poisons et infections, ainsi qu'aux magies reposant sur l'illusion, dénotant de grandes ressources spirituelles. Le contact avec l'argent semble empêcher cette régénération, voire même être corrosif. L'or, en revanche, semble accélérer le processus de réparation des tissus, son pouvoir solaire leurrant l'organisme sur le cycle des crises. L'influence de la lune joue énormément sur le potentiel régénérateur du lycanthrope (meilleur les nuits de pleine lune, quasi nul les soirs de lune nouvelle). Un loup-garou ne se régénère plus une fois mort.

  • l'affinement de certains de leurs récepteurs sensoriels, comme par exemple l'ouïe (qui en devient néanmoins plus sensible aux sons aigus), l'odorat (qui leur offre une certaine prescience par empathie, une aptitude annexe à l'olfaction perdue depuis longtemps par nous-autres anthropomorphes civilisés) ainsi que la vue, dans une bien moindre mesure (faible nyctalopie). On note une légère baisse dans leur temps de réaction. Leur odorat leur permet encore de distinguer les différentes races les entourant (dont leurs pairs), allant parfois jusqu'à plusieurs hybridations successives, ainsi que certaines des maladies dont elles sont atteintes (le cas échéant).

  • l'insomnie est une autre caractéristique peu connue au sujet des loups-garous: ils sont incapables de récupérer par le sommeil l'énergie dépensée pendant leurs régénérations, mues et transformations ; celle-ci est, par défaut, récupérée par un plus fort apport calorique (dont le besoin est manifesté par un plus grand appétit, préférentiellement de viande encore chaude et saignante). Du fait de cette insomnie (ainsi que de leur résistance à l'hypnose et aux drogues somnifères) et de la privation des bienfaits apportés par un cycle normal du sommeil, on note un apprentissage ou développement des facultés intellectuelles plus lent chez les sujets atteints de la Rage Noir après sa contraction contre avant celle-ci. Leur rythme cardiaque et leur agressivité semblent en avoir pâti eux aussi.

  • ainsi l'espérance de vie des sujets observés dépassait rarement les 60 ans, moins pour les sujets ayant contracté cette rage tôt, et un peu plus pour ceux contaminés dans leurs vieux jours.

  • à moins d'avoir su cultiver une forte relation de confiance avec elles, les bêtes ressentiront le lycan comme un prédateur et s'en tiendront à bonne distance. Cet effet est particulièrement perceptible sur les bêtes de monte qui tendront soit à fuir, soit à considérer le sujet comme un intrus ou un rival entré sur leur territoire. Les canidés non-domestiqués (ainsi que quelques exemplaires domestiqués mais très territoriaux) auront tendance à réagir selon le deuxième schéma.

En périodes de crise, qui surviennent avec le coucher du soleil et cessent à son lever (donc d'une durée variable selon la saison et la position géographique), les traits suivants sont observables:

  • les modifications corporelles suscitées, tout particulièrement au niveau des membres postérieurs et du visage qui, plus canin et tenant davantage de la gueule que de nos organes phonatoires, ne permet plus qu'une communication limitée par la gestuelle et les vocalises lupines (telles que les jappements, grognements, aboiements, ...) dont ils se servent pour communiquer à distance et entre meutes. Les mains deviennent moins préhensiles et sont utilisées pour asséner de violents coups, dans un style de combat bipède proche de celui des ours. Ils expriment leur nouvelle musculature sans retenue, et sont capables de supporter en moyenne trois fois leur charge maximale sous forme humaine. Leur mâchoire à la dentition carnivore exerce une pression rivalisant avec celle des hyènes (donc supérieure à celle du Rottweiler ou du requin blanc, mais bien moindre par rapport à celle du crocodile, par exemple). Leur forte densité musculaire permet une meilleure protection contre les attaques tranchantes ou perforantes au niveau du dos et des membres, bien que les flancs et le ventre soient toujours d'une chair plus tendre et fragile les amenant donc à privilégier un déplacement et un combat majoritairement quadrupède. La stature générale de l'individu est peu influencée par ses crises, bien qu'elle tende à être légèrement plus importante en poids comme en taille.

  • les magies élémentaires autres que le feu (auquel ils vouent une crainte absolue) ou la lumière (qui, dans certains cas, arrive à défaire l'état de crise et à ramener l'individu à sa corporalité initiale) voient leur efficacité drastiquement diminuée.

La transmission de la Rage Noire, au delà de la croyance populaire qui voudrait qu'elle ne se fasse que par morsure, concerne en vérité l'intégralité des fluides aussi bien pendant que hors crise, de jour comme de nuit. Sont immunisés contre la Rage Noire les races bestiales, végétales, morts-vivants et leurs hybrides, jusqu'à la troisième génération ou plus tard selon l'expression des traits des races immunisées (certains pouvant néanmoins devenir porteurs sains du parasite). Les jeunes enfants survivent rarement aux premières crises : celles-ci ne comprennent pas de métamorphose ; l'organisme commence d'abord par manifester un fort rejet du parasite via fièvres et vomissements importants. Les premières insomnies commencent à se faire sentir, et leurs effets sur un organisme déjà épuisé sont dévastateurs. Cette première phase passée, le corps suit son cycle régénérateur habituel et connaît ses premières métamorphoses, imparfaites, qui rappelleront plus une version difforme et agressive du corps d'origine que l'apparence très lycienne des métamorphoses contrôlées. Bien que jamais elles ne surviennent tout à fait sur commande, leur durée peut être étendue de façon variable selon la qualité de la concentration individuelle.

Comportement :


  • En société

Nous parlerons ici des traits comportementaux les plus observés et observables des lycans, mais aussi et et surtout ceux qui intéressent le plus les autorités : le lycan dans nos villes et sa dangerosité pour leurs citadins. Le caractère primitif du lycanthrope tient à son olfaction primaire à la finesse handicapante une fois ajoutée à un comportement plus réactif que réfléchi. La promiscuité mêlée aux odeurs parasites envoient des messages émotionnels puissants et décuplés au loup-garou, qui ressentira vite l'agressivité de son entourage, son chagrin, sa joie, etc. Réagissant primitivement en miroir, cela se complique à un tout autre niveau une fois en milieu bondé où les émotions irradiées par la foule alentour tendront à se mêler dans une soupe incompréhensible face à laquelle il ne saura pas adapter son attitude, pouvant aller jusqu'à des débordements de violence incontrôlables et sauvages. Ainsi, les capitales (et tout particulièrement la capitale impériale) est un environnement délétère pour l'individu contaminé ainsi que pour les individus sains en sa présence. Le fort potentiel de transmission de la Rage Noire est lui aussi de nature particulièrement inquiétante vis-à-vis de nos environnements urbains, pouvant notamment contaminer les bains publics à grande échelle. En dehors de ces milieux, le lycan n'a pas de comportement particulier : son agressivité semble varier en fonction de ses prédisposition avant la contamination. On note que les porteurs les plus aptes à atteindre un excellent contrôle de leur métamorphose sont d'un naturel paisible, et sont plus prompts à manifester une conscience en état de crise, ainsi qu'à reconnaître des proches ou des environnements familiers (d'abord par leur odeur, ensuite par leurs autres caractéristiques). En terme de prédation, la faim les poussera à s'attaquer à des proies accessibles s'ils sont seuls ou plus dangereuses en meute, préférant la chair animale à celle des Hommes et associés (dont les réactions imprévisibles font de mauvaises proies). Ils peuvent néanmoins s'attaquer à des personnes pour lesquelles ils réservent un fort ressentiment et dont ils auraient reconnu l'odeur.

  • Au sein de la meute

Les rapports de meute, similaires à ceux des loups (bien que mitigés à des degrés divers par des réactions dites humaines, pouvant parfois faire se détacher des personnalités à l'individualisme fort), semblent perdurer en dehors des crises grâce à leur reconnaissance olfactive. La meute se forme de façon privilégiée autour du patient zéro selon les rapports hiérarchiques de soumission/domination que nous retrouvons chez la plupart des espèces canines, des alphas jusqu'aux possibles omégas. Toutes les compositions de groupe restent néanmoins possibles selon le degré de conscience de ses membres.

  • Rumeurs & légendes

Variante dégénérée du loup-garou commun, le wendigo est terriblement craint d'eux : forme nue et sèche dont les os perceraient presque la peau, le wendigo se serait nourri de ses propres membres pour pallier à la famine et aurait renoncé à la recherche de contrôle et d'harmonie ce faisant, pour accéder à une immortalité de bestialité putride. Il serait, à Enarida et des dires de nos rares voyageurs qui nous servent ici de témoins, le symbole du traître autant que de la honte, du vieux guerrier qui a reculé devant la mort ; il est, chez-nous, une menace réelle après laquelle nos ordres Louvetiers luttent sans relâche. Le loup cultivant la méditation serait, lui, l'assistant des médecins locaux grâce à son odorat développé, mais aussi parce que pour certains malades, devenir un Loup est parfois l'ultime remède à leurs maux incurables. Une autre rumeur voudrait que la contraction de la lycanthropie soit mortelle chez les Farÿd, race pourtant bestiale : il n'en est évidemment rien, mais ces élucubrations étant largement répandues et acceptées, bien des ressortissants de cette race conçoivent une terreur profonde pour les lycanthropes. Enfin, le loup-garou d'Enarida sentant la faiblesse le gagner et la mort approcher s'en irait vers la steppe des ombres (perçue comme géographiquement existante par nos rares voyageurs), "repus de jours".
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