Féia, terres de conflits et de passion
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Dans un monde de technologie et de magie, la course à la suprématie est enclenchée. Quel camp choisirez-vous ?
 
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 Melchior

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Melchior
Tuteur potager
Melchior


Messages : 47
Date d'inscription : 10/06/2018

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MessageSujet: Melchior   Melchior EmptyDim 10 Juin - 19:34

MELCHIOR

Tuteur potager



Surnom : Si vous entendez par là le nom qui m'est le plus souvent octroyé, c'est Melchior. Mon nom de baptême, mais aussi celui d'usage. Je n'ai, bien entendu et comme tout Énaride, reçu mon baptême qu'une fois que j'ai pu prouver à tous être adulte au sein de ma tribu.
Âge : C'était il y a si longtemps … et il est désormais difficile de lire la patine dont le temps a couvert mon corps sous ces traits durs de chimère ; je n'en parais pas plus de 50, d'aucuns diraient 40. Depuis mon 55ème printemps, bien des hivers se sont succédés ; j'ai aujourd'hui aux entours de 70 ans.
Sexe/genre : Je suis un sédentaire.
Orientation romantique/sexuelle : Un sédentaire qui a fait vœu de célibat.
Race : Deux décennies plus tôt, j'aurais pu vous dire un Homme, et je vous l'aurais dit fièrement ; aujourd'hui je ne suis plus qu'une chimère.


Personnalité


Caractère : Ma vie a été d'ores et déjà bien remplie, et j'ai vu bien assez pour me composer un certain fatalisme au devant des situations qui impliquent de lourds sacrifices ; je ne jette toutefois pas ceux dont j'ai la responsabilité en pâture à quelque événement que ce soit sans avoir néanmoins pris le temps d'une réflexion même modique, ainsi si je préfère avoir à supporter de petites pertes tôt c'est pour ne pas avoir à assumer plus tard une situation qui se serait gangrenée au point de demander plus lourd encore. Parmi les autres chamans qui occupaient nos Lieux Sûrs du temps où je les arpentais en Homme, j'étais et suis peut-être encore des moins belliqueux : le conflit, à mon sens et plus encore entre pairs, ne peut amener à rien qui soit bon ni fertile ; je l'ai vue reproduire ses cercles, encore et toujours pareils les uns aux autres et dont seuls les acteurs échangeaient les rôles. Il en allait ainsi quand j''étais jeune, et que nous vivions coupés de ces Autres ; il en sera de même quand ceux-ci cesseront leurs assauts juste ce qu'il faut pour mettre au jour des alliances qui leur feront passer un temps l'envie de revenir par ici. Je peux sembler revanchard à leur égard ; pourtant, et malgré le peu de confiance qui m'est accordé, j'accepte qu'ils se soient emparés de ma liberté, puisque c'est moi-même qui la leur ai offerte pour pouvoir à chaque fois les dévier des routes que les miens pourraient être amenés à emprunter. La tribu ainsi que mes vœux sont ce qui compte le plus à mes yeux, quand bien même je me suis fait depuis l'instant même où je les ai quitté au fait que jamais plus je ne les reverrai … ce précisément à quoi je vais m'appliquer. Malgré mon silence, entretenu par mon apparence peu accorte et l'évidente barrière de la langue que je m'applique chaque jour à combler, je n'ai rien contre les rencontres et les approches même des gens qui font partie de ces tribus d'ailleurs ; j'ai l'espoir encore de les ouvrir à la discussion et d'offrir à chacun un compromis dont il pourra se satisfaire. Je prends, pour le moment, peu de place et peu de ressources ; j'observe et attends le moment propice pour partager mes idées à ceux qui seront les plus à même de les écouter.
Physique : Si vous m'aviez connu du temps où j'explorais encore mes terres natales en Homme libre, vous m'auriez vu porter la peau noire des énarides qui naissent au plus près des Profondeurs ; une autre peau me couvre aujourd'hui : elle est dure comme l'écorce par endroits, et à d'autres, la pigmentation sombre semble couvrir une sève claire qui n'a rien de commun avec le sang qui battait en moi auparavant. La chlorophylle, ce sucre que je crée et qui me nourrit désormais, laisse un reflet verdâtre sur mes traits émaciés, inchangés depuis toutes ces années. Mon front et l'essentiel de mon ossature n'est pas étranger à la pousse d'une branchure dont la feuillaison tend à suivre les saisons ; et parfois sous la feuillée dont mon crâne se voit coiffé peuvent pousser de petites baies, dont les oiseaux se font un buffet. Je ne suis pas le plus haut parmi les miens, et cette petite stature me cache assez bien : être un peu au-dessous de l'Irracyen moyen me convient, et me permet de compenser là où mes aptitudes physiques laisseraient à désirer. Même si j'ai pu être agile et que j'en conserve encore l'emprunte dans mon corps, il est désormais fragile. Ma faiblesse est visible, l'ossature de mes pommettes se suit sans difficulté sur ma figure atrophiée par les opérations qui y ont été pratiquées dans l'espoir de me déshumaniser. En dehors de quelques fruits, je ne pourrai jamais plus manger de ma vie, mes organes désormais ne pouvant plus que se contenter d'eau, de minéraux et du ciel ensoleillé. Mon existence n'est plus assurée que par la proximité que je saurai conserver avec mon maître et qui tous les 6 mois doit être renouvelée, au risque de précipiter mon décès.
Point(s) fort(s) : Je conserve toutefois quelque agilité, sais manier le bâton, sans pouvoir m'en servir pour blesser ; ma magie, quoique toujours présente, a elle aussi connu un grand recul : mes illusions peuvent néanmoins encore m'abriter, et mes connaissances des plantes et de leurs effets sont toujours utiles à ceux que j'aide désormais à traverser les routes obstruées de la jungle que j'habitais.
Point(s) faible(s) : La plus grande de mes faiblesses est celle qui suit : dans le cas où je serai tenu éloigné plus de 6 mois d'un alchimiste compétant qui serait au fait des enchantements qui pèsent sur ma personne, je serais amené tout bonnement à faner, rattrapé par mon trop grand âge, même si celui-ci est aussi peu visible que les corps des elfes semblent résister au temps. La raison en est toute simple : mon alimentation est devenue bien plus restrictive, et les plantes, d'ordinaire passives, ne partagent pas avec moi les mêmes besoins ; elles pourraient se contenter de peu, ce que m'interdit mon activité. Aussi, l'obscurité m'affaiblit ; l'usage même que je fais de ma magie peut chasser toute la lumière longuement engrangée sous un soleil de midi.


Histoire


Famille : Ma mère était infiniment douce et aimante ; c'est elle qui a fait fleurir en moi le désir de finir un jour chaman pour aider à préserver les Astafalís. Mon père était lui au nombre des nomades blancs, c'est donc auprès des tribus noires que je me suis formé.
Lieu d'origine : Je suis né au sein du Lieu Sûr le plus à proximité des Profondeurs. Je n'ai jamais souhaité trop m'éloigner les limites de ces campements, toujours inquiet du bien-être des anciens, des femmes et des enfants.
Passé : Il est de coutume parmi les miens, avant que l'enfant ne puisse briguer rejoindre les grands, la place qu'occupent ses parents, que celui-ci s'empare d'un symbole correspondant au rôle auquel il prétend. Il m'a fallut attendre longtemps avant de pouvoir obtenir le trophée que je désirais tant : une marque de reconnaissance offerte par celle qui veillait déjà sur nous avant même ma naissance … je m'en suis allé un matin quérir un cadeau de la dame blanche. Ce n'est qu'aux sommets des monts d'Eslath les plus escarpés que je savais déjà avoir une chance de l'invoquer : je devais l'y chercher, et je devais la trouver. Ce n'est qu'après plusieurs jours de traversée, que l'apparition s'est enfin manifestée ; et après toutes ces journées passées à affronter les à pic malaisés d'accès, j'ai pu ramener au camp le présent si estimé qui m'a permis d'être éduqué auprès des anciens et des sorciers pour m'enseigner comment je pourrai au mieux aider tout ceux que j'ai toujours souhaité protéger. Je me suis vu enseigner la langue bien dissimulée des tracés, les rites dont j'aurais à user, les pièges qu'il me faudrait ériger ainsi que tous les aspects autours desquels le clan s'articulait.

C'est un jour où je m'en allais disposer les pierres des cairns pour nous guider que je les ai croisés ; ils étaient là, et m'attendaient : les Autres avaient appris à se terrer et à traquer. Le temps ne m'avait pas gâté, et j'étais déjà bien âgé : je savais ne pas pouvoir espérer m'échapper à moins de tous les amener auprès des miens, qu'ils auraient pu si facilement éradiquer. Je n'ai pas la moindre idée de ce qu'un autre que moi aurait fait, s'il se serait laissé emporté avec autant de facilité. Un instant, je me suis dit que je pourrais profiter, en me rendant à eux, de la proximité que je pourrais peut-être ainsi créer. J'avais été pris, preuve d'une incompétence que j'aurais dû compenser par plus de méfiance ; c'est toutefois en obtenant leur confiance que je souhaite encore me racheter. Ma sénescence ne me donnait pas une carrure digne d'être acheter, ni même pour espérer être cultivé pour qu'on fît de moi un objet d'une quelconque utilité. C'est donc en toute honnêteté et avec la meilleure des volontés que j'ai montré la magie que je savais manipuler. C'est par chance peut-être que j'étais tombé sur le seul des envahisseurs qui s'avérait lui aussi avide de trophées ; me voir si facilement capituler, être peut-être le premier qu'il faisait plier avait dû jouer en ma faveur, car même si je n'avais alors ni la fraîcheur ni la verdeur de ceux à qui il accordait le titre de serviteur, c'est à cette place que j'ai eu droit et que je tire désormais quelque consolation dans l'enseignement et l'éducation du jeune dragon dont mon maître a fait l'acquisition ; à chacun de ses voyages, je n'oublie pas non plus de signaler notre passage, aidé dans cette affaire par l'une de mes plus vieilles partenaires : je compte sur elle comme sur la chance, mais je sais comme la dame blanche a pu se révéler dévouée.


Autres informations


Arme(s) et équipements : Sur ma peau bistrée et par endroits noir de fumée sont dessinés le plus souvent un bon nombre de tracés éburnés. Il m'arrive de m'armer d'un bâton, que j'emploie plus comme outil ou pour intimider les personnes les moins habituées à la vue des chimères et des restrictions dont elles se voient affublées. Mon maître m'habille parfois de costumes thares ; j'ai une préférence bien plus marquée pour les vêtures plus simples et plus pratiques qui ne risquent pas de se prendre dans ma ramure. Une cuiller à café est aussi tordue en bracelet autour de mon poignet.
Pouvoir(s) : Je suis habile aux tracés qui conduisent la lumière, et m'en suis servi maintes et maintes fois pour en bénir les nomades parmi les miens, protéger les Astafalís et faire bien plus que je ne fais aujourd'hui : cette capacité ne me sert plus désormais qu'à créer quelques illusions par lesquelles je peux berner l’œil qui n'est pas entraîné à les percer ou encore me seconder lorsque j'emploie mes habiletés de médicaliste. Chose curieuse : mes talents prononcés en guérison semblent avoir déteint sur ma frondaison, et ainsi font que quelques feuilles bues en infusion peuvent aider à la cicatrisation.
Passions : J'ai conservé de mon ancien foyer un cœur brûlant pour mon rôle de conteur ; je dirige l'entièreté de ma dévotion à mes terres ainsi qu'à mon clan d'extraction.
Aversions : J'ai une haine viscérale à l'égard de tout ce qui a trait au mal ; je suis convaincu, même après avoir tant vécu, que les vicissitudes de la vie permettent toujours de faire naître un second avis qui ne fera jamais que l'un supplicie celui qui forme autrui.
Position vis-à-vis des terres sauvages : Mon foyer, un monde à protéger.
But : Je veux me vouer ce pourquoi j'ai voulu être élevé.



Vous

Pseudonyme : Jubel, ou Mél pour les intimes !
Comment êtes-vous arrivé ici ? Je viens de loin.
D'où vient votre avatar ? http://wehavekookies.tumblr.com/post/174609917259/nature-godlike
Autre(s) compte(s) sur Féia :Dante et Fai Ghiaccio ; Shasta et Zima Targavin ; Jinendra Devaraja ; Alhazen Rivail ; Ciel. En tant qu'admin, si je pouvais peupler avec des PNJ pour interagir partout, ça me botterait franchement !
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